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Ecriture de la douleur
«LES JUMEAUX DE LA NUIT» DE LEILA ASLAOUI
Publié dans L'Expression le 07 - 04 - 2002

Leïla Aslaoui revient à la charge en changeant son fusil d'épaule. Le message est le même, l'auteur raconte la bête et refuse de pardonner. Après trois ouvrages juridiques publiés en 1984 et Les années rouges (2000), un livre qui tient plus du témoignage que du récit, Les jumeaux de la nuit se veut une nouvelle approche pour une femme qui n'a pas fini de dire son malheur. Présente à la librairie Ibn Khaldoun pour dédicacer son ouvrage, Leïla Aslaoui, noyée au milieu des journalistes, parlera de l'héroïne Soukaïna et de la déchirure qui la marquera au fil du récit. Tiré d'un fait réel, Les jumeaux de la nuit, paru chez Casbah éditions en mars dernier, est un traitement hautement symbolisé et romancé du terrorisme. Les jumeaux de la nuit sont deux frères ennemis que la légende a immortalisés. Entre le cadre de la sécurité, son mari, et le fanatique islamiste, son beau-frère, Soukaïna, professeur de langue française, observe sa vie aigrie par les conflits et la haine.
Son mari est assassiné ; Soukaïna refuse de pardonner, mais est confronté à Amine, un homme qui se veut modéré et qui prône une vision des choses que l'auteur lui-même n'apprécie pas. «Je n'aime pas le personnage de Amine, dira Aslaoui, mais il représente une voix toujours présente et que je devais rapporter par un souci d'authenticité.»
L'héroïne est professeur de français. C'est aussi un hommage que voudrait rendre l'auteur aux femmes qui lui ressemblent et qui ont été persécutées. Soukaïna est aussi le nom de la fille de l'immam Ali, une femme connue pour sa beauté et son intelligence, mais aussi pour sa force de caractère. «Non, pour moi l'écriture n'est pas une thérapie dira Aslaoui, elle ne l'est pas parce que j'évoque des événements douloureux.»


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