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«Amnistiez-les, Monsieur le Président»
HARRAGA
Publié dans L'Expression le 29 - 04 - 2008

Le phénomène des émigrés clandestins ne cesse de défrayer la chronique. C'est souvent des nouvelles tragiques qui noircissent la une des journaux, annonçant la disparition de nombre d'entre eux, ponctuée d'entrefilets macabres faisant le décompte des cadavres rejetés par une mer cruelle.
Quelquefois, ce sont les gardes-côtes qui sont mobilisés pour porter secours aux naufragés ou ramener au bercail les désespérés. Le phénomène de la harga dépasse tout ce qui s'est passé durant ces dernières années dans le pays. Ces milliers de jeunes, certes désespérés, n'ont aujourd'hui qu'un objectif: quitter le pays. Pourquoi? C'est, semble-t-il, la question lancinante et essentielle pour comprendre le pourquoi d'une fuite plurielle de notre jeunesse, de notre élite vers l'ailleurs.
Cet ailleurs est-il meilleur? La question à l'évidence n'est pas là. De fait, le débat organisé par le journal El Moudjahid n'a pas apporté, au demeurant, de réponse. Sans doute aussi que ce n'était pas là le but premier de cette réunion.
En tout état de cause, c'est avec un accent où se mêlaient peine et espoir que Me Benbraham Fatma-Zohra - avocate et présidente de l'Association sur le phénomène harraga - a lancé hier, au forum d'El Moudjahid, son déchirant appel au président de la République pour qu'il amnistie les harraga emprisonnés. Me Benbraham a indiqué: «Il ne faut point guérir le mal par le mal.» Selon elle, c'est la faute aux dirigeants si les jeunes choisissent de fuir leur pays. Il n'y a aucune loi relative aux harraga pour que la justice les condamne.
Il faut plutôt établir une communication avec la jeunesse algérienne pour connaître ses préoccupations et ses soucis. Les jeunes fuient la pauvreté et l'injustice pour une meilleure redistribution des richesses.
Donc, le problème demeure essentiellement économique, indique la conférencière. Il faut faire évoluer les lois, car le droit évolue en fonction des situations, a-t-elle encore dit. Aujourd'hui, on établit des lois qui ne correspondent pas au phénomène de la harga. La loi 544 du Code maritime ne correspond nullement à ce phénomène et à ce qui se passe réellement en pleine mer. Avec cette loi, la justice viole les droits de cette jeunesse et punit les émigrés clandestins pour des délits qui ne sont pas définis par la loi.
D'ailleurs, actuellement, le ministère de l'Intérieur est en train de réfléchir sérieusement à un nouveau texte relatif à la sécurité administrative des clandestins. Le phénomène harraga ne date pas d'aujourd'hui: «C'est en 1926 que les premiers harraga sont apparus avec la fuite d'une cinquantaine d'Algériens dans un bateau à vapeur français», affirme Me Benbraham. La moitié d'entre eux ont trouvé la mort après un long périple, pour fuir la misère, a-t-elle encore précisé.


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