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Le FLN joue sa survie
REVISION DE LA CONSTITUTION
Publié dans L'Expression le 15 - 09 - 2008

Depuis le mois de mai 2006, il a fait de l'amendement de l'article 74 de la loi fondamentale une constante, voire une priorité de sa stratégie de maintien au pouvoir.
Il ne reste vraisemblablement qu'une seule carte entre les mains d'Abdelaziz Belkhadem: la décision du président de la République d'amender l'article 74 de la Constitution. Ce qui, s'il en émet le souhait, lui ouvrirait les portes d'une troisième magistrature. Le silence de Abdelaziz Bouteflika à ce sujet met le Front de libération nationale dans tous ses états. Abdelaziz Bouteflika est le seul maître à bord. Il réserve sa réponse. Il n'est pas homme à prendre des décisions au pied levé. Il incarne la solitude d'un homme seul face au pouvoir mais aussi celle de la prise des grandes décisions qu'il aura à assumer en son âme et conscience. Et dans ce cas précis, il s'agit d'engager l'avenir de près de 35 millions d'Algériens. Cela fait maintenant plus de deux années que le Front de libération nationale à sa tête son secrétaire général, n'ont de cesse de faire des appels du pied au chef de l'Etat de se prononcer en faveur d'un troisième mandat. Mais voilà, lorsque l'on a un champion unique de cette pointure, il semble tout de même difficile qu'il réagisse instantanément à ce type de sollicitation. En plus de cela, c'était trop tôt pour une telle aventure. Le Front de libération nationale voulait à tout prix lancer la course de loin. Uns stratégie qui pouvait s'avérer payante. Elle aurait cependant manqué de sel et de piment. Abdelaziz Bouteflika avait d'autres priorités. Des réformes à mettre en place.
Un plan de développement économique à appliquer sur le terrain et dont certains chantiers ont pris un retard considérable, en plus d'avoir englouti des sommes d'argent colossales. Le premier magistrat du pays n'a pas manqué l'occasion pour le faire remarquer à ses ministres. Bouteflika a fait du développement économique de l'Algérie son cheval de bataille.
Il faut signaler par ailleurs que ses deux mandats ont permis au FLN, dont il est, ne l'oublions pas, le président d'honneur, de refaire surface. Il a volé de succès en succès, comblé son retard sur son plus sérieux rival, le Rassemblement national démocratique. Il s'est retrouvé majoritaire au sein des APC, des APW et de l'Assemblée populaire nationale. Malgré toutes ces performances qui auraient dû lui permettre de briller de mille feux, le Front de libération nationale a plutôt montré des signes de fatigue, de lassitude. Des signes qui ne trompent pas quant aux limites atteintes par un appareil de pouvoir, d'une machine programmée pour gagner les élections depuis près d'un demi-siècle.
Le FLN a du mal à passer à la vitesse supérieure. Il est en crise. Les frondes auxquelles il a dû faire face et le nombre de secrétaires généraux qu'il a broyés suite aux coups d'Etat scientifiques en sont la preuve. La révision de la Constitution qu'il appelle de tous ses voeux représente t-elle une dernière cartouche? Une occasion en or pour occuper le terrain qu'il ne compte partager avec aucun parti. Bouteflika le voudra-t-il? Si on se fie aux déclarations, prises pourtant au pied de la lettre, de certains ténors du FLN, on est légitimement en droit de se poser une telle question. En effet, fin janvier, au cours d'une émission de la Radio nationale, chaîne II, le président de l'Assemblée populaire nationale, Abdelaziz Ziari, avait déclaré: «La question de la révision de la Constitution sera clarifiée au mois de mars», alors qu'une autre source, jugée pourtant très crédible avait confié que le président de la République annoncerait la révision de la loi fondamentale le 24 février 2008. Depuis, de l'eau aura coulé sous les ponts. Aucun des rendez-vous programmés n'a tenu ses promesses. Aucune date n'a été retenue. Les grosses pointures du FLN ont-elles fait cavalier seul?
Abdelaziz Belkhadem qui semble avoir focalisé toutes ses forces autour de la révision de la Constitution et de l'amendement de son article 74 a été évincé contre toute attente de la chefferie du gouvernement.
Il serait étonnant que Ahmed Ouyahia qui a fait un retour remarqué à la tête de l'Exécutif ne soit pas associé de très près à Bouteflika dans le cas où il déciderait de briguer un troisième mandat. Que restera-t-il du FLN actuel? Rendez-vous en avril 2009.


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