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Israël face aux lamentations
AGRESSION DE GHAZA
Publié dans L'Expression le 04 - 01 - 2009

Doit-on en vouloir à cet Etat d'être parvenu à se donner les moyens de sa politique? Cela résulte du «génie» juif. Un génie qui n'est pas mis au service de l'humanité mais contre elle.
C'est l'horreur à Ghaza et personne pour l'arrêter. Hier c'était le 8e jour du massacre israélien contre les Palestiniens de Ghaza. Un massacre dont le dernier bilan s'élève à près de 3000 victimes. Qui a entendu un seul défenseur des droits de l'homme condamner la punition collective imposée par Israël?
Une parenthèse pour applaudir toutes ces «courageuses» ONG humanitaires: «Vive les droits de l'homme prônés par la Fidh, par Amnesty International, par Human Rights Watch et toutes les autres organisations de même acabit qui se mettent aux abonnés absents dès qu'il s'agit d'exactions commises par l'Etat hébreu»! Ces ONG qui prennent ceux qui les écoutent pour des débiles quand ils font semblant de s'apitoyer sur les conditions de détention à Guantanamo des terroristes islamistes. Et pas un mot pour tout un peuple qui se fait exterminer. Des ONG qui n'ont même pas un sursaut de dignité, pour la forme, sachant que de toute manière Israël ne répond à rien ni à personne. Ses dirigeants agissent avec une arrogance sans égale dans leur oeuvre d'extermination de tout un peuple. Cela ne date pas d'aujourd'hui. Il en a toujours été ainsi. Israël n'a jamais cessé d'ignorer superbement les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, depuis 60 ans. Ecoutons ces propos: «Je presse la communauté internationale d'élever sa voix contre la punition collective de la population de Ghaza». C'est le président de l'assemblée générale de l'ONU, Miguel d'Escoto Brokmann, qui les a prononcés le 24 novembre dernier alors même que les bombardements aériens d'Israël sur Ghaza n'avaient pas encore commencé. Courageux que ce président de l'ONU qui a qualifié dans le même discours le comportement d'Israël de véritable apartheid en précisant: «Nous ne devons pas être effrayés d'appeler les choses par leur nom». Un discours qu'il conclut sur le constat affligeant que «l'ONU est ainsi tournée en dérision» par Israël. Un discours que tous les médias occidentaux ont passé sous silence. Cela n'a rien de surprenant pour celui qui est au fait des arcanes de la politique.
Israël s'est donné depuis longtemps les moyens de sa politique qui lui permettent d'agir en toute impunité. En mettant en place, à travers le monde, une vaste diaspora d'une redoutable efficacité. Un long travail qui date de l'errance séculaire du peuple juif qui a pris fin en même temps que la Seconde Guerre mondiale. De cette errance où tous les juifs du monde étaient préparés à être chassés un jour ou l'autre des pays où ils avaient posé pied. Il avaient comme consigne de n'avoir pour tout bagage que trois choses: le savoir, l'or et la culture. Des «bagages» pour ne pas s'alourdir et fuir plus vite. Des «bagages» qui permettent aussi de se «reconstituer» ailleurs. Une consigne si bien suivie, qu'aujourd'hui et quel que soit le pays où ils se trouvent, les juifs par leur savoir font partie de l'élite nationale. Grâce à l'or et le savoir, ils ont fini par contrôler la finance internationale. Grâce à l'or et la culture, ils contrôlent aussi toutes les productions artistiques, cinématographiques, audio-visuelles, littéraires, les médias, etc. sur toute l'étendue de la planète. En un mot, comme en cent, ils ont fini par détenir les principaux leviers de décision à l'échelle mondiale. Le tout bien organisé, bien synchronisé grâce à la formidable machine d'une diaspora qu'aucune autre n'a pu égaler. Une diaspora qui a le souci de recruter tous les autochtones opportunistes sans foi ni loi, mus seulement par les intérêts personnels et égoïstes. Une médaille par-ci, par-là, un prix et le tour est joué. Et quand cela s'avère nécessaire, des arguments sonnants et trébuchants font succomber bon nombre «d'endurcis». Toute une panoplie de privilèges pour s'assurer des «chevaux de Troie» qui donnent l'avantage à Israël d'intervenir dans l'ensemble du globe, sans avoir l'air d'y toucher. Doit-on en vouloir à cet Etat d'être parvenu à se donner les moyens de sa politique? Qu'on fait les Arabes de leurs pétrodollars? De leur diaspora? On pourrait en dire autant des Occidentaux qui se sont laissé déborder pour voir leur marge de manoeuvre se réduire au point d'hypothéquer leur propre avenir. Que les Arabes s'égosillent pour condamner les exactions que leur fait subir Israël ou que les Occidentaux deviennent aphones dès qu'ils doivent exprimer leur désaccord sur l'insolence meurtrière de Tel-Aviv, n'a plus rien d'étonnant. Cela résulte du «génie» juif.
Un génie qui n'est pas mis au service de l'humanité mais contre elle. Un génie qui a toujours prôné des élections démocratiques à travers le monde mais toujours prêt à se renier dès qu'elles permettent l'émergence de forces comme le Hamas en Palestine. Cela, on a tendance à l'oublier. Un Etat qui se dit démocratique mais qui à Annapolis a dévoilé sa véritable nature théocratique en se déclarant «Etat juif d'Israël». Pour qu'aucun Israélien d'une autre confession ne puisse un jour accéder à la magistrature suprême. Les exemples de même type pullulent mais personne pour les relever publiquement. Alors que cessent les lamentations, les résolutions et autres incantations qui ne font que confirmer l'impuissance du monde face à Israël! Sans un sursaut «mondialisé» et concerté pour remplacer le verbe et les «chaussures» par les neurones et l'action réfléchie, il n'y a aucun salut à attendre. Ni des Arabes ni des Occidentaux. Qu'on ne s'y trompe pas. Ce n'est qu'une question de timing, simplement. L'écart pris par le génie juif est énorme. Pour le rattraper et l'affronter, il faudra mettre les bouchées doubles, triples, quadruples. Le défi est là. Non dans les manifestations que les médias lourds du monde escamotent et dont les clameurs ne dépassent jamais le quartier où elles ont lieu. Plus difficile à faire qu'à dire, certes, mais l'unique autre solution reste la force. Celle que tous les Etats du globe doivent mettre en commun. Il faut simplement en avoir la volonté.


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