Elles enregistrent une percée notable dans ce deuxième gouvernement Benflis. Enfin, après plus de deux semaines d'attente et de spéculations en tout genre la composante humaine du nouveau gouvernement est connue. L'une des caractéristiques significatives de ce cabinet réside dans l'entrée dans l'Exécutif de pas moins de cinq . Certes des ont déjà occupé des postes ministériels par le passé. De Zhor Ounissi à Zahia Benarous en passant par Rabia Mechernène et Leïla Aslaoui et toutes les autres, des se sont déjà acquittées avec brio et efficacité des charges ministérielles qui leur ont été confiées parfois dans des circonstances difficiles. Elles n'ont cependant pas exercé dans des portefeuilles importants ou de souveraineté tels que l'Intérieur, les Affaires étrangères ou la Justice. Mais, cette fois, avec l'arrivée en force de pas moins de cinq dans le gouvernement, par-delà le nombre, qui est de surcroît le plus fort enregistré depuis l'indépendance, traduit les promesses et les engagements pris par les pouvoirs publics, d'ouvrir à la femme algérienne, les perspectives auxquelles lui donne droit sa place dans la société. Il est ainsi particulièrement utile de relever la création du poste de ministre délégué auprès du Chef du gouvernement, chargé de la Famille et de la Condition féminine. Le poste est détenu par le professeur Boutheïna Cheriet. Le nouveau cabinet Benflis a également confié le poste de ministre de la Communication et de la Culture, et porte-parole du gouvernement à Mme Khalida Toumi plus connue sous le nom de Khalida Messaoudi. Enfin les trois autres postes de ministres délégués confiés à des concernent la communauté nationale à l'étranger, la recherche scientifique et la Réforme financière. Ils sont détenus respectivement par Mme Fatma-Zohra Bouchamla, Leïla Hammou Boutlélis et Melle Fatiha Mentouri. En tout cas comme cela était visible dès la campagne électorale où les se sont investies à fond dans la politique, par cette entrée en force dans le gouvernement, elles entendent démontrer leur volonté à pouvoir diriger les hautes affaires du pays.