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L'heure est au «printemps bleu»
APRÈS LES VISITES DE BOUTEFLIKA À BEJAIA ET TIZI OUZOU
Publié dans L'Expression le 29 - 03 - 2009

Moments historiques. L'Algérie vient de gagner une grande victoire sur elle-même. Les deux voyages, à Béjaïa et Tizi Ouzou du président de la République et candidat à la prochaine élection présidentielle marqueront à jamais l'histoire de notre pays. Alors que des «experts» en travail fractionnel donnaient les Algériens de ces deux wilayas comme des «rebelles», des «indomptables», des «réfractaires». Un vocabulaire réducteur et méprisant présenté faussement comme glorifiant. La Kabylie vient d'y répondre par un accueil des plus chaleureux à son chef d'Etat. Le message est clair: l'Algérie est une et indivisible. Un message qui efface la fissure, taillée dans le vif, que certains ont voulu porter à l'unité nationale. Le triptyque amazigh, arabe et musulman fait toute notre richesse et notre force. Le Président-candidat a dit toute sa compassion pour les victimes de 2001. Des victimes d'une «bavure» qui a dégénéré. Qui devait dégénérer par la colère qu'elle a suscitée. Une colère entretenue jusqu'à l'extrême. Jusqu'à refuser toute représentation de l'Etat dans la région. Une colère si intense que la plupart ont oublié que les gendarmes représentent certes l'Etat mais n'en sont pas moins des fils du peuple, du peuple algérien.
Des gendarmes qui sont des Algériens issus des quatre points cardinaux du pays, y compris de Kabylie. Une colère si intense que le délire n'était pas loin lorsqu'il fut question d'accepter la police à la place de la gendarmerie, alors que l'une comme l'autre étaient formées de ces mêmes Algériens des quatre points cardinaux du pays, y compris de Kabylie. Il devenait dès lors évident que la «partition» de la Kabylie était un fonds de commerce que voulaient faire fructifier certains groupuscules. Des groupuscules qui ont droit aux circonstances atténuantes, entraînés qu'ils étaient dans l'erreur. Par qui? La réponse est contenue dans «l'aveu» du Président-candidat Abdelaziz Bouteflika, vendredi dernier à Tizi Ouzou. «Du poste que j'occupais, je ne savais pas et je ne sais toujours pas qui, d'un côté comme de l'autre, a provoqué cette tragédie nationale», a-t-il déclaré. Cela veut dire que le coup était si bien monté qu'aucune preuve n'a pu être établie. Ce qui n'exclut pas qu'il puisse avoir son idée. Mais «au poste où il est», c'est-à-dire celui de premier magistrat du pays, il ne peut porter aucune accusation publique sans preuves. Des exemples de coups aussi bien montés que celui de 2001 en Kabylie, il y en eut un peu partout dans le monde. Qui peut dire, même après près d'un demi- siècle, qui était derrière l'assassinat du président Kennedy? Puis son frère Robert quelques années plus tard? Qui peut dire qui était derrière le 11 septembre 2001 à New York? Il suffit de se référer à l'identité complète des victimes pour ne plus croire à la thèse d'Al Qaîda, cette organisation dont l'appartenance à l'Islam reste elle-même à prouver. Mais les coups tordus et bien menés qui ne laissent pas de trace sont devenus de ce fait eux-mêmes une signature. Pour vous mettre sur la piste, lisez sur le Web l'éditorial du New-York Times d'hier. Vous serez édifiés de «l'autorisation que doit donner Netanyahu à Obama». En complément, et pour faire une meilleure idée sur les responsables de la tragédie de 2001 en Kabylie, il faut également remonter les siècles. Il faut revisiter l'histoire. Notre histoire qui nous apprend pourquoi la lutte armée n'a commencé qu'en 1954 et pas avant. Notre histoire qui nous apprend que la cause principale a été nos divisions inlassablement entretenues par l'envahisseur.
Des divisions sans lesquelles celui-ci ne pouvait s'installer dans la durée. C'est une dernière tentative de division à notre unité qui vient d'être déjouée à l'occasion des deux déplacements du Président-candidat Bouteflika à Béjaïa et Tizi Ouzou. Ce sont des moments historiques de l'unité nationale réaffirmée. C'est aussi l'occasion de rendre hommage au grand homme que fut le défunt Slimane Amirat qui a ému tous les Algériens jusqu'à la chair de poule en déclarant au début des années 90: «Si je devais choisir entre la démocratie et l'Algérie, mon choix est fait: c'est l'Algérie.» Rendre hommage également à des hommes de sa lignée comme Hannachi, le président de la JSK, le fils du défunt colonel Mohand Oulhadj, le fils du chahid Mouloud Feraoun, et la liste serait trop longue, qui ont participé à l'accueil chaleureux du chef de l'Etat en faisant preuve d'une lucidité et d'une bravoure dignes de celles de nos aînés qui ont sacrifié leur vie pour libérer le pays. En réalité, ils se devaient de poursuivre leur oeuvre et ne pas trahir le serment qui leur a été fait.
Quant aux charognards, commanditaires et valets, laissons-leur le temps de digérer leur défaite et nous vous promettons d'expliquer à l'opinion publique les vraies raisons et les ressorts qui les animent. Dans une toute prochaine édition. En attendant, l'heure est à la fête pour les Algériens. Pour tous ces Amazighs.


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