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La plume du journaliste contre le glaive du roi
ALI AMAR
Publié dans L'Expression le 04 - 06 - 2009


Nom: Ali. Prénom: Amar. C'est un journaliste marocain âgé de quarante-deux ans qui ne fait pas du tout plaisir à son roi. C'est lui qui a écrit ce livre au vitriol que Mohammed VI s'est vu offrir pour le dixième anniversaire de son règne. Un brûlot qui est en passe de devenir un best-seller en France mais interdit au Maroc. M.Amar a été en 1997 l'un des fondateurs du Journal, premier titre indépendant du Maroc qui a subi, à répétition, les foudres du régime. Ses démêlés avec le Royaume ne datent pas d'aujourd'hui. Ils ont commencé au début des années 2000. Déjà en 2002, il a été dans le collimateur de la police marocaine quand il a publié une interview sulfureuse de Moulay Zine Zahidi, un ancien ministre de Hassan II et ex-patron du Crédit immobilier et hôtelier (CIH) en cavale. L'interview de Moulay Zine Zahidi contient des révélations concernant les scandales financiers qui ont entouré la gestion du Crédit immobilier et hôtelier, impliquant plusieurs anciens responsables et personnalités politiques du Royaume. Ali Amar continue de subir les tracas du roi avec la publication de ce livre. Le quotidien français Le Monde rapporte une partie de ce que subit ce journaliste marocain. «Jamais je n'ai pensé que l'on me ferait ce que l'on me fait en me jetant dans la fosse aux lions. Jamais! Je n'ai pas lâché les sources qui nous avaient révélé des informations. Je témoigne de choses que j'ai vécues personnellement.» La vie professionnelle de Ali Ammar s'est confondue avec la répression du régime marocain. Son Journal fut en quelque sorte le symbole de l'ouverture démocratique de Mohammed VI. Mais la répression s'étant abattue au point de le contraindre à changer de nom (le Journal hebdomadaire) et de lieu d'impression (en France). A ce propos, l'auteur du Grand malentendu répond: «On faisait souvent la comparaison avec la movida, en Espagne, et des journaux comme El Païs. Nous avons plus de dix ans d'existence et, au final, on a peut-être servi d'alibi au régime. A chaque fois que le régime était critiqué, les gens disaient: il y a une presse libre.» Mais à quel prix! Des interdictions, des condamnations, un boycott publicitaire féroce. «Mais cette expérience permet de déterminer la réalité de ce Royaume aujourd'hui. L'alibi, c'est bien pour la communication mais pas pour l'histoire.» Dans son livre, Ali Ammar énumère des confidences et les dessous du Royaume jusque-là cachés au grand public: les week-ends du président français Nicolas Sarkozy en compagnie de sa femme Carla Bruni. Mohammed VI avait mis à la disposition de son ami Sarkozy son «petit palais de Jnane Lakbir» de Marrakech. Comment l'ancien ministre de l'Intérieur Driss Basri a été renvoyé, les dessous de l'assassinat du maître-chanteur Hicham Mandari, l'affaire de Talsint...Ali Amar agrémente son brûlot par des détails sur les innombrables dérives dans l'entourage immédiat du roi et il a réservé de bons passages à l'épouse du roi Lalla Selma.

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