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La Française Clotilde Reiss parmi les accusés
PROCÈS DES MANIFESTANTS EN IRAN
Publié dans L'Expression le 09 - 08 - 2009

Des étrangers comparaissaient hier au procès des manifestants ayant contesté la réélection d'Ahmadinejad.
La Française Clotilde Reiss, une employée locale de l'ambassade de France et un employé de l'ambassade britannique ont comparu hier devant le tribunal révolutionnaire de Téhéran avec une dizaine de personnes jugées pour avoir participé à la contestation postélectorale. «Mme Reiss est accusée d'avoir rassemblé des informations et encouragé les émeutiers», affirme l'agence officielle Irna. L'employée locale de l'ambassade de France a été arrêtée jeudi, selon Irna. Il s'agit de Nazak Afshar qui travaille au service culturel de l'ambassade. Clotilde Reiss, vêtue d'un jean, d'un manteau sombre et portant un foulard, se trouvait au premier rang des accusés, selon des photographies de l'agence iranienne Fars. Lectrice en français à l'université d'Ispahan, dans le centre de l'Iran, Mme Reiss a été arrêtée le 1er juillet. Un employé local de l'ambassade britannique, Hossein Rasam, qui avait été arrêté puis libéré sous caution avec plusieurs de ses collègues, figure également parmi les accusés, selon Fars. Le procureur du tribunal Abdolreza Mohabati a affirmé que les accusés avaient «élaboré un plan, pour le compte de l'opposition et de pays étrangers, pour renverser le régime», selon Fars. Il a accusé les autorités britanniques et américaines d'avoir joué un rôle dans les «émeutes» les plus graves de l'histoire de la République islamique, au cours desquelles 30 personnes ont péri, selon le bilan officiel. «Certains diplomates britanniques ont pris part aux rassemblements illégaux de Téhéran», a dit le procureur lors de la lecture de l'acte d'accusation. «La cellule politique de l'ambassade de Grande-Bretagne rassemblait des informations sur les responsables (iraniens), les Gardiens de la révolution, la milice Bassidj», a-t-il dit. «Elle a aussi envoyé des employés locaux sur les lieux des troubles», a-t-il indiqué pendant le procès accessible à seulement quelques journalistes iraniens. Clotilde Reiss, qui a eu 24 ans le 31 juillet, avait initialement été accusée d'espionnage pour avoir pris des photos de manifestations avec son portable à Ispahan et les avoir envoyées à un ami français à Téhéran. Une source diplomatique s'est dite «surprise» à l'annonce de sa comparution. En France, son père, Rémi Reiss, s'est lui aussi dit surpris et a clamé l'innocence de sa fille. «Evidemment, je redis qu'elle est innocente et qu'il n'y a aucune preuve des accusations qui sont formulées contre elle». Des hommes politiques et des journalistes du camp réformateur figuraient parmi une dizaine d'autres accusés qui comparaissaient hier pour la deuxième fois devant le tribunal. Une centaine d'accusés avaient comparu à l'ouverture du procès le 1er août. Dix autres avaient comparu le lendemain. Poursuivis pour troubles à l'ordre public et atteinte à la sécurité nationale, ils encourent jusqu'à cinq ans de prison. Mais s'ils sont reconnus coupables d'être des «mohareb», ils risquent la peine de mort.
Ces procès ont porté un coup dur à l'opposition, certains des accusés ayant affirmé à l'ouverture du procès avoir commis une erreur en prenant part à la contestation. Mais Mir Hossein Moussavi, chef de l'opposition, avait estimé le 2 août que ces aveux avaient été livrés sous la «torture». Le procureur a, en outre, accusé samedi Washington d'avoir lancé «un programme d'échange dans le cadre duquel des membres de l'élite iranienne étaient envoyés aux Etats-Unis pour étudier». «Le programme visait à faire changer les esprits dans la société iranienne (...) à l'infiltrer, à affaiblir le gouvernement iranien pour finalement renverser le régime», a-t-il dit.


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