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La fin du bricolage?
CINEMA - THEÂTRE - EXPOSITION
Publié dans L'Expression le 18 - 07 - 2002

Peut-on parler de culture, sans tomber dans des vaines spéculations, lorsque les conditions minimales n'existent pas?
En cet été 2002, et à l'aube de ce troisième millénaire, le citoyen algérien crie haut et fort son dégoût et sa rage face à ce qui se passe chez lui. Son dégoût face à l'injustice, la corruption, la malhonnêteté et l'appât du gain facile et sa rage contre la violence, le terrorisme, les massacres et la cruauté dont font preuve les ennemis de l'Algérie pour que notre chère patrie ne se relève pas de la misère et reste toujours à leur merci. Devant cet état de fait, l'Algérien, dépassé par ce qui se passe autour de lui et incapable de changer les choses, ne peut que rester serein, garder la tête froide malgré tout et laisser la vie prendre son cours. Certes, ce qu'on lui demande, n'est pas facile, mais il faut se montrer plus fort que tout et résister à l'ennemi...
Quoi de mieux que la culture pour adoucir les moeurs et calmer les esprits ; il n'y a pas meilleur remède contre le stress que regarder une pièce de théâtre, admirer un beau tableau ou écouter de la bonne musique. Le citoyen algérien en a grandement besoin, il ne demande pas mieux que d'oublier la violence et la mort et se concentrer sur la beauté et la vie; cela ne signifie pas du tout, comme pourraient le penser certains, une indifférence envers ce que vit l'Algérie ou un manque de sensibilité par rapport aux victimes de la barbarie qui règne chez nous depuis plusieurs années, mais plutôt un signe de résistance, un moyen de prouver qu'on est les plus forts et qu'on reste debout malgré tout.
L'Algérien, du simple citoyen au grand artiste, attend beaucoup du ministère de la Culture et de la Communication ; il veut voir du concret et non des promesses qui ne sont jamais tenues. Beaucoup de dossiers sont à traiter et demandent intérêt et efforts: la réhabilitation du livre et de la lecture, la reconsidération de l'artiste algérien, le redéploiement du cinéma et la réfection des salles de cinéma et théâtre, la revalorisation de la culture algérienne sur le plan international en organisant des salons internationaux, en participant à des foires internationales...en fait, prouver au monde entier que l'Algérie existe, que sa culture existe, que son patrimoine est riche et qu'elle n'est en rien inférieure aux autres nations. La prise en main du volet culturel n'est pas une mince affaire et nécessite la participation de tous, le citoyen par son civisme et les organisations culturelles par leurs programmes d'animation...Ces derniers temps, beaucoup d'efforts sont consentis, pour redorer le blason de notre culture; ainsi, l'Onci, l'Oref, l'établissement Arts et Culture, les wilayas d'Alger et de Batna ont consenti des efforts pour préparer le festival de Timgad qui promet d'être une réussite, des artistes nationaux et internationaux sont invités chez nous, des galas sont organisés - à, espérons-le, des tarifs raisonnables- les salles Ibn-Khaldoun, Ibn-Zeydoun, El-Mougar, Le théâtre de Verdure, le TNA, le Palais de la culture, le Casif de Sidi-Fredj, l'hôtel Sheraton et d'autres lieux sont ouverts au public pour tenter d'inculquer le goût de la musique à la jeunesse algérienne, de cultiver chez elle l'amour de la culture, l'apprentissage du civisme et de la bonne éducation, faire de ces rendez-vous des habitudes, mais aussi et surtout égayer un peu l'atmosphère morbide dans lequel on veut nous enterrer. Si le festival de Timgad et d'autres manifestations culturelles ont lieu cette année en Algérie, ce n'est pas, comme veulent le faire croire certains, que «tout va bien en Algérie» - car, il ne faut pas se leurrer, tout ne va pas bien - mais c'est plutôt et surtout, prouver que malgré tout, l'Algérie reste toujours debout; si le citoyen algérien sort le soir se défouler et s'amuser, cela ne signifie pas qu'il ignore la douleur de son voisin ni qu'il ignore la gravité de la situation sécuritaire, mais c'est, surtout, une façon de démontrer sa force, de défier l'ennemi, de montrer que la vie continue et doit continuer malgré tout et surtout prouver que personne n'aura raison de l'Algérie...


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