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L'Irak toujours dans le collimateur américain
DOUZE ANS APRÈS L'INVASION DU KOWEIT
Publié dans L'Expression le 07 - 08 - 2002

Bush se dit plus que jamais déterminé à frapper l'Irak. La communauté internationale
désapprouve et appelle à la retenue.
La question du désarmement de l'Irak semble, aujourd'hui, dépassée, ou du moins ne constitue plus l'unique vecteur, pris en charge, singulièrement, par l'administration américaine.
Sous l'impulsion du président George W.Bush, - qui poursuit ainsi l'offensive engagée en 1990 par son père, George Bush, et son prédécesseur, Bill Clinton -, le challenge consiste maintenant dans le changement du régime irakien en place. Ainsi, c'est à la personne du président Saddam Hussein et à son entourage, que s'en prend le président Bush, dont les menaces, insistantes ces derniers jours, de frapper l'Irak sont désapprouvées par la communauté internationale.
De fait, en s'attribuant le droit de changer le gouvernement d'un Etat étranger souverain, de surcroît membre de l'ONU, quitte à le faire par la force, les Etats-Unis, soutenus par la seule Grande-Bretagne, outrepassent largement le droit international de même que les prérogatives qui pouvaient être les leurs dans cette affaire. En effet, en arrière-fond, demeure certes, le retour des inspecteurs en désarmement de l'ONU - retour que Bagdad conditionne par la levée de l'embargo imposé au pays depuis 1990 - expulsés en 1998, à la veille de l'opération menée, conjointement, par Washington et Londres.
Mais en exigeant le départ des dirigeants irakiens, les Etats-Unis ont donné une autre contexture et une portée différente au contentieux irakien. C'est dans ce contexte d'intimidations américaines, que la question ne se pose plus de savoir si les Etats-Unis vont frapper, mais quand vont-ils frapper. Si le président Bush est toujours déterminé à attaquer l'Irak et à déboulonner Saddam Hussein, il reste qu'il «hésite» à le faire avec l'unique soutien de Londres et en l'absence d'une couverture internationale.
Encore que M.Bush se dit prêt à le faire sans ce soutien international. En effet, tous les Etats, à commencer par ses alliés européens, s'opposent à l'éventualité d'une frappe contre l'Irak, alors que l'ONU, - seule habilitée à autoriser une frappe contre un Etat membre (ce qu'elle fit en 1991) - a nettement pris ses distances par la mise en garde du secrétaire général de l'ONU.
C'est ainsi que Kofi Annan, interrogé sur l'éventualité d'une frappe américaine, a déclaré que «sa position est très claire», expliquant: «Je pense qu'il ne serait pas sage d'attaquer l'Irak dans les circonstance actuelles, avec ce qui se passe au Proche-Orient.»
Devant les menaces d'intervention militaire américaines devenues pressantes ces derniers jours, la communauté internationale met expressément en garde contre les dérapages qu'une telle action ne manquera pas de susciter par l'accentuation de la déstabilisation d'une région déjà minée par la guerre qui oppose Israéliens et Palestiniens.
Pour beaucoup d'observateurs, une attaque américaine contre l'Irak c'est, de fait, l'ouverture d'un nouveau front de guerre au Moyen-Orient avec toutes les inconnues et tous les impondérables qui ne manqueraient pas de surgir, avec en perspective la mise en péril de la paix dans le monde.
Dans une lettre au secrétaire général de l'ONU Bagdad avait invité, vendredi dernier, le chef des inspecteurs de l'ONU, Hans Blix, à venir en Irak discuter d'un éventuel retour des inspecteurs en désarmement. Proposition, actuellement examinée par le Conseil de sécurité, mais immédiatement rejetée par Washington, qui, de même, a repoussé l'invite faite au Congrès des Etats-Unis d'envoyer des enquêteurs et experts américains dans toutes les armes (chimiques biologiques et nucléaires) de venir en Irak.
Les Etats-Unis ne se contentent plus de vouloir désarmer l'Irak, ils veulent également changer le régime du pays. Ce qui n'est du pouvoir ni des Nations unies ni, a fortiori, d'un de ses Etats membres aussi puissants soit-il. En fait, dans ce bras de fer entre Washington et les dirigeants irakiens, c'est encore le peuple irakien, pris en otage, entre deux forces qui le dépassent, qui continue de souffrir à défaut d'espérer.


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