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Un bilan plutôt mitigé
TIMGAD
Publié dans L'Expression le 08 - 08 - 2002

Le festival de Timgad n'a pas atteint ses objectifs. C'est ce qui ressort du bilan du directeur de l'Onci.
«La 24e édition du festival de Timgad n'a pu atteindre que 30% des espérances que nous avons fondées sur cette édition 2002, en dépit du saut qualitatif réalisé durant cette année». C'est en ces termes que M.Bentorki, directeur général de l'Onci, a caractérisé la dernière édition du festival de Timgad.
M Bentorki a ainsi dressé un inventaire de ce qui a été fait pour le festival et les résultats qui en ont découlé. Selon le conférencier, «le budget général a été de 68 millions de dinars, 40% de cette somme sont allés au transport, 30% à l'hôtellerie et 30% aux frais du personnel». Il précise, en outre, qu'un gain de 6 millions a été enregistré entre les soirées de Timgad et celles du théâtre de Verdure (Alger) affirmant qu'une grande partie du public avait accédé gratuitement aux différentes soirées. Pour sa part, l'attaché de presse de l'Onci, M.Nazih, a souligné la forte présence des médias par rapport aux années précédentes, ne s'attardant pas sur les insuffisances du festival et les raisons qui l'empêchent de gravir les grandes marches vers l'universalité. Il parlera d'un manque d'infrastructures spécialisées telles que les hôtels touristiques, les restaurants...et tout ce qui peut concourir à promouvoir une telle manifestation.
Sur le choix des artistes M.Bentorki s'est prononcé avec beaucoup de réticences. «J'aimerais bien que vous m'indiquiez qui sont nos grands artistes». «Montrez-les-moi ! moi je les cherche encore», s'exclame-t-il en s'adressant aux journalistes. M.Bentorki ne semblait pas du tout apprécier le fait que, selon lui, «nos artistes se présentent aux festivités sans programme défini», insistant: «Ils font du bâclage» .Tout ceci amène, le directeur de l'Onci a conclure: «Ce qu'il faudrait c'est un syndicat spécialisé qui prenne en charge le choix des artistes. Il est vrai que la présence des artistes qui se produisent et qui chantent comme dans un cabaret n'a rien de prestigieux.»
Les artistes programmés ne sont pas tous passés sur le scène romaine. Absence ou défaillance? Sur un ton sec, M.Bentorki parlera d'absence et d'abstention. Il énumère les cas de Nadia Benyoucef qui, dit-il, a préféré se produire en Egypte, celui de Aziouez Rais qui était sur place, mais qui a refusé de se produire pour la simple raison que le public avait quitté les gradins. Tout cela sent de loin l'improvisation, car s'il est vrai que les artistes algériens manquent de professionnalisme, il n'en reste pas moins que les organisateurs se doivent de même de faire leur mea culpa, car, là aussi il faut bien relever qu'il reste beaucoup de chemin à parcourir.


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