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Ce que les Etats-Unis savaient
ATTENTAT MANQUE DU VOL 253
Publié dans L'Expression le 10 - 01 - 2010

La NSA, les «oreilles» des services de renseignement américains, a capté une discussion évoquant le recrutement d'un Nigérian pour exécuter un attentat, selon le New York Times.
Les espions américains avaient rassemblé ces derniers mois des indices sur la préparation d'un attentat d'Al-Qaîda hors des frontières du Yémen et se préparaient à agir pour l'empêcher, mais des informations cruciales sont passées au travers des mailles du filet. Selon des responsables du renseignement, une série de signes annonciateurs de l'attentat raté du 25 décembre contre un avion de ligne se sont succédé à partir du mois d'août, date à laquelle l'Agence pour la sécurité nationale (NSA) aurait intercepté des conversations entre agents d'Al-Qaîda au Yémen.
La NSA, les «oreilles» des services de renseignement américains, capte alors une discussion évoquant le recrutement d'un Nigérian pour exécuter un attentat, selon le New York Times.
Le même mois, Al Qaîda fournit la preuve de sa montée en puissance au Yémen, en envoyant un kamikaze depuis ce pays vers l'Arabie Saoudite pour tenter d'y tuer le responsable de la lutte antiterroriste du Royaume saoudien, le prince Mohammed Ben Nayef Ben Abdel Aziz. L'attentat échoue mais le gouvernement saoudien aurait informé le principal conseiller en contre-terrorisme du président américain Barack Obama que l'homme avait dissimulé un puissant explosif dans son slip, la même technique employée par le jeune Nigérian le jour de Noël. En septembre, Michael Leiter, le directeur du Centre national de l'antiterrorisme (CNTC), prévient lors d'une audition parlementaire que le réseau d'Oussama Ben Laden est désormais solidement implanté au Yémen. Quelques semaines plus tard, le père du Nigérian accusé d'avoir tenté de faire exploser un avion à destination des Etats-Unis à Noël, Umar Farouk Abdulmutallab, alerte la diplomatie américaine sur la radicalisation de son fils et ses liens avec des extrémistes au Yémen. Le nom du jeune musulman de 23 ans est alors transmis aux agences américaines de renseignement, dont le Cntc, et inscrit sur une vaste liste de personnes suspectées de liens avec des terroristes, selon des responsables. Mais son père n'ayant pas fait état d'un possible attentat, son nom n'est pas ajouté à la liste des personnes interdites de vol vers les Etats-Unis. Et personne ne se rend compte qu'il possède un visa. Pendant ce temps, l'inquiétude monte à Washington vis-à-vis des menaces d'attentat provenant du Yémen.
A la mi-décembre, les Etats-Unis ordonnent deux vagues de frappes de missiles contre des camps d'entraînement d'Al-Qaîda dans le pays, selon des informations de presse. Mais les responsables américains ne sont pas au courant des informations sur Umar Farouk Abdulmutallab qui auraient permis de déjouer la tentative d'attentat imminente.
A peu près au même moment, le suspect nigérian achète son billet d'avion en argent liquide au Ghana. Le 25 décembre, il embarque à Amsterdam à bord du vol 253 de Northwest, à destination de Detroit. Alors qu'il a déjà décollé, la police américaine aux Frontières repère son nom sur une base de donnée des personnes suspectes, où figurent 500 000 personnes, d'après un responsable américain. Ils prévoyaient de l'interroger à son arrivée, selon la procédure standard. Pour la Maison-Blanche, le problème n'était pas un manque d'information, mais l'incapacité à faire le lien entre les projets d'Al Qaîda et les inquiétudes soulevées au sujet d'Abdulmutallab.
Le renseignement «n'est pas une science, c'est un art», commente Bruce Riedel, ancien de la CIA et expert en antiterrorisme à l'institut Brookings. «Après coup, cela semble toujours logique. Les indices convergent. Mais dans le monde réel, ce n'est pas aussi simple», assure-t-il.


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