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Vent chaud au Théâtre national algérien
REPRESENTATION DU FOEHN DE MAMMERI
Publié dans L'Expression le 05 - 04 - 2010

La lutte acharnée des Algériens pour l'émancipation nationale est la trame de la pièce de Djamel Abdelli, adaptée de l'oeuvre de Mouloud Mammeri, Le Foehn ou la preuve par neuf.
Le Foehn est une histoire tragique qui se déroule dans l'Algérie des années cinquante. Une Algérie secouée par une guerre sanglante entre deux communautés: les autochtones algériens et les colons français.
Synopsis: minuit, c'est le couvre-feu à Alger, (établi par les autorités coloniales dans le cadre de la guerre contre-insurrectionnelle). Tarik (interprété par Belkacem Kaouane) n'est toujours pas rentré à la maison. Inquiètes et angoissées, sa mère Zohra et sa soeur Aïni ne seront rassurées qu'en le voyant rentrer à l'aube, après la levée du couvre-feu.
Ce jeune fidaï venait de sortir d'une réunion de cellule au cours de laquelle l'assassinat d'un commandant de l'armée française, Burdeau, avait été décidé. Ayant pour mission de chapeauter l'opération, Tarik fera ses adieux à sa soeur, «Tahalaye fi yemma (prends soin de ma mère)», lancera-t-il avant de sortir.
La deuxième partie sera marquée par la discussion que Burdeau entretiendra avec sa fille, Brigitte, l'avocate humaniste, qui croit toujours au vivre-ensemble. Un idéal qui ne sera jamais concrétisé. Burdeau l'informera des plans qu'il a mis au point pour piéger l'un des responsables de la résistance algérienne. La capture du jeune Tarik en fait partie. En effet, la vigilance du vieux Burdeau déjoue l'opération programmée par les résistants algériens.
Le jeune fidaï sera arrêté et emmené chez le commandant.
Commencent alors les séances de torture pour lui faire avouer les noms des commanditaires de l'assassinat et leur adresse. Mais en vain, Tarik ne dira mot.
Les confrontations entre les deux personnages affirment l'impossibilité de la cohabitation entre les deux communautés vivant en Algérie à l'époque. Le conflit avait atteint dès lors, le point de non-retour. Burdeau usera et abusera de tous les moyens pour arriver à ses fins. Il fera même ramener la mère et la soeur de Tarik pour le faire fléchir. Il échoue et de guerre lasse, il décide de monter un simulacre de tribunal pour le juger et en finir avec lui. Avec Foehn ou la preuve par neuf, on ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec L'Etranger de Camus paru en 1942. Comme dans L'Etranger, Le Foehn ou la preuve par neuf se termine par le procès de Tarik. Il y a aussi dans cette pièce un certain refus des thèses camusiennes concernant le conflit algérien et la possibilité du vivre-ensemble pour toutes le communautés en Algérie. Ecrite en 1957 lors de la Bataille d'Alger, Mammeri détruira cette pièce avant de la réécrire plus tard. Elle sera montée pour la première fois en 1967 sur les planches du Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi. Et c'est en 2009 que Djamel Abdelli mettra Le Foehn en scène à Béjaïa. Joué en tamazight et en français, ce texte a été traduit par Abdelaziz Hammachi (celui qui a joué le rôle du capitaine dans la pièce). C'est lui également qui a assisté Djamel Abdelli dans la réalisation. La composition de la musique est de Abdelaziz Yousfi (Bazou).
Quant aux effets sonores, ils ont été conçus par Rabah Zouaoui. Le Foehn est la troisième pièce que le Théâtre régional de Béjaïa a présentée les samedi et dimanche derniers au Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi.
Celle programmée, aujourd'hui, est Wouhouche.com, écrite et mise en scène par Omar Fetmouche.


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