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Le Palmier blessé en ouverture
FESTIVAL INTERNATIONAL DE CARTHAGE (TUNISIE)
Publié dans L'Expression le 29 - 06 - 2010

Après Aziza, Abdellatif Ben Ammar scelle de nouveau l'amitié culturelle entre l'Algérie et la Tunisie en signant une nouvelle coproduction.
Le Palmier blessé, nouveau long métrage du réalisateur tunisien. Abdellatif Ben Ammar assurera l'ouverture, cette année, de la 46e session de l'événement qui se déroulera du 8 juillet au 15 août 2010. En effet, chaque année, durant la période estivale, le public tunisien est au rendez-vous avec le Festival de Carthage. 2010 a été ainsi désignée «L'année du cinéma tunisien».
C'est donc naturellement que le comité d'organisation a décidé que ce film inédit le Palmier Blessé, ouvre le bal. Une production tuniso-algérienne (Dumar Films-CTV Services-Procom Internatio-nal). Ce projet, rappelle-t-on, a été impulsé lors de la seconde édition du Festival international du film arabe d'Oran. Aussi, après 5 mois de concertation, le scénario est ficelé et la seconde collaboration pour Abdellatif Ben Ammar avec l'Algérie (Aziza) est en cours de route.
Un an après, au même endroit, Nadia Cherabi, forte de ce projet qui lui tient résolument à coeur en scellant encore une fois les relations cinématographiques entre les deux pays du Maghreb, vient pour en parler.
«Nous espérons que notre expérience ne sera pas la dernière. Il ne faut pas s'attendre à ce qu'on ait des aides de la part des étrangers d'où l'importance de cet accord de production arabe. Aujourd'hui, nous sommes là pour dire la nécessité à voir se multiplier ces coproductions. Il faut parler de notre identité arabe et se détacher de la dépendance des producteurs étrangers qui vous dictent leur façon de voir les choses. L'acte cinématographique arabe, c'est ce qui compte», avait elle souligné. Ainsi Le palmier blessé, le tout dernier film de Abdellatif Ben Ammar (Sejnane, Aziza, Le chant de la noria) est un drame historique.
Une pléiade d'acteurs tunisiens, mais aussi bien algériens partagent la vedette au niveau du casting. A l'affiche, on y retrouve Leila Waz, Néji Najeh mais également Hassen Kachache (Mostefa Benboulaïd), Rym Takoucht (Vivantes!, Mascarades), Jawher Basti et la valeureuse Aïda Guechoud. Le scénario écrit par Abdellatif Ben Ammar date en fait de 1991.
La musique, quant à elle, est l'oeuvre du fameux compositeur algérien Farid Aouameur. Le film retrace la quête initiatique d'une jeune femme tunisienne d'aujourd'hui, Chama. S'appuyant sur sa douloureuse quête de vérité à propos de la mort de son père durant la fameuse guerre de Bizerte en 1961, le film décrit la quête rigoureuse de sens et de vérité historiques.
En opposition avec la malhonnêteté et le manque de courage de certains historiens qui déforment la réalité des faits à des fins personnelles, le film met au grand jour l'héroïsme ordinaire et simple d'une jeune femme qui tentera, par tous les moyens, de savoir d'où elle vient pour mieux se projeter dans l'avenir.
S'adressant à un confrère du quotidien tunisien La Presse, Abdellatif Ben Ammar déclare: «Aller à la rencontre du public même dans les festivals d'été n'est pas seulement une simple alternative pour remédier au manque des salles de cinéma dans le pays, mais également une forme de respect envers un public assoiffé d'images.» Et d'ajouter: «Quand le public ne vient plus voir les films, il faut aller le chercher là où il est. Car le cinéma tunisien ne peut se faire sans le spectateur tunisien.»
Evoquant l'histoire de son film, l'auteur de Aziza confie aussi dans le journal tunisien que son héroïne, «Chema symbolise cette quête simple, nécessaire et courageuse de la vérité».
Et de poursuivre: «Mon film décrit cette éternelle recherche de sens et de vérité historique en opposition avec la malhonnêteté et le manque de courage de certains historiens qui déforment la réalité des faits à des fins personnelles.»
Pour Abdellatif Ben Ammar, il s'agit de fouiller dans le passé pour retrouver qui nous sommes, et de transmettre à la nouvelle génération des repères essentiels à leur construction. «Ces jeunes trouvent beaucoup de difficultés à se projeter dans l'avenir qui semble de plus en plus complexe.»
Dans Le Palmier blessé, le réalisateur a précisé qu'il tenait à rendre hommage à certaines figures emblématiques du monde culturel et journalistique.
En effet, dans la scène où il fête, à sa manière, les arts et les artistes, on peut distinguer aisément le réalisateur Nouri Bouzid, le metteur en scène de théâtre tunisien, Lassaâd Ben Abdallah, le poète et chroniqueur Sghaïr Aouled Ahmed, l'artiste plasticien Nja Mahdaoui, le peintre et dessinateur, Hammadi Ben Saâd, Khaled Tebourbi et autres.


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