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Après 20h, «on roule» à pied à El Bahia
Publié dans L'Expression le 21 - 07 - 2010

On ne badine jamais avec les transporteurs clandestins qui ont adopté une seule politique, celle d'exiger plusieurs billets de 200 DA contre une petite course.
«Leur unique souci est l'augmentation du prix du billet tandis que la qualité des services qu'ils doivent mettre au profit des usagers est renvoyée aux calendes grecques.» C'est ce qu'a indiqué Abdelkader, serveur de nuit dans un restaurant situé dans le centre-ville d'Oran. La saison estivale est au zénith tandis que les bus se font désirer dès que 20h sonnent. Des centaines de familles, les promeneurs de nuit et les retardataires sont alors obligés de subir le diktat des clandestins et des chauffeurs de taxi peu scrupuleux.
La problématique est récurrente tout au long de l'année et s'accentue exceptionnellement pendant la saison estivale. Où sont donc passés les quelque 7000 bus de transport urbain? Seuls les transporteurs détiennent le secret de leur comportement alors que les responsables en charge du secteur ne se démènent pas tant pour intervenir, ne serait-ce que pour asseoir une petite amorce.
Faut-il songer à ouvrir des lignes nocturnes ou encore instaurer le système de permanence comme il est d'usage sous d'autres cieux? Là est toute la question qui ne trouve toujours pas de réponse.
Un dilemme pour les familles en quête d'évasion nocturne condamnées à rester cloitrées chez elles. Respirer de l'air frais sur le Front de mer est synonyme de grande dépense au même titre qu'assister à un spectacle au Théâtre de verdure relève de l'utopie pour plusieurs familles et une expédition pour tant d'autres. Bien sûr, la ville d'Oran ne semble pas constituer ce pôle touristique auquel chacun des intervenants doit impérativement apporter sa touche pour son développement.
Les transporteurs usent et abusent de leur fonction le jour, pour mettre leurs bus à l'arrêt la nuit, laissant des centaines de familles sur le carreau. Autant de questions ont été posées et peu de réponses ont été apportées.
Ainsi, concernant la question sécuritaire, la ville et tous les points chauds, dont la place d'Armes, Valero et Kargaintah, sont suffisamment cernés par des impressionnants dispositifs de sécurité venus en renfort dans le cadre de la mise en application du Plan Bleu.
En ce sens, l'officier Abderrahmane, responsable de la communication près de la sûreté de wilaya, dira que «la ville est suffisamment quadrillée de l'est à l'ouest, du nord au sud», ajoutant que «les compagnies mobiles et pédestres sont mobilisées un peu partout dans la ville». Avancer l'argument de la faible recette pendant la nuit, les taxieurs font le plein en choisissant, eux-mêmes, les axes et lieux à desservir. «Il suffit de tenter et le reste viendra», ont indiqué plusieurs familles ahuries par le comportement des transporteurs.
A voir ce qui se fait ailleurs laisse réfléchir, semblent vouloir dire ces dizaines de familles. Sur 8000 taxis que compte la wilaya, ils sont au plus une centaine de chauffeurs à avoir fait du travail de nuit une spécialité. Sont-ils naïfs ceux-là en ne travaillant que la nuit comme des chauve-souris sillonnant les artères de la ville? Aucunement, vu que la recette est comptée double à chacune des courses effectuées à la faveur de l'application du tarif de nuit.
Les clandestins trouvent, eux aussi, leur compte en s'imposant en tant que transporteurs de secours faute de transporteurs légitimes. L'absence des bus et la rareté des taxis, ont fait les choux gras des chauffeurs clandestins qui se sont imposés de fait.
On ne badine jamais avec ces derniers qui ont adopté la politique «billettivore» de 200 DA contre leurs services, boudant le travail nocturne malgré la forte demande durant chaque période estivale.
L'absence totale de textes réglementaires obligeant les transporteurs à travailler la nuit a fait le lit de l'anarchie et de la jungle. Quand Oran El Bahia retrouvera-t-elle son image d'antan?


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