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«30.000 entreprises fermées»
LARBI OUAHMED, GENERAL MANAGER DE DEKOREX
Publié dans L'Expression le 15 - 08 - 2010

Ce patron d'une entreprise d'industrie plastique s'attend à ce que la loi de finances complémentaire 2010 se penche sur la préservation des petites et moyennes entreprises.
L'Expression: Quelles sont vos appréciations à propos du credoc comme unique moyen de paiement, une année après son institution, et quel bilan faites-vous de son impact sur l'économie?
Larbi Ouahmed: Cela fait un an que le débat est entretenu autour de cette question du crédit documentaire par des acteurs économiques - parmi eux, il y a ceux qui sont pour et ceux qui sont contre - mais cette disposition a eu comme résultat la fermeture de 30.000 entreprises de production et l'augmentation de 23% du nombre de sociétés d'importation de vente en l'état.
Cette situation a pour impact social, ce qui n'est pas négligeable dans la phase socio-économique actuelle, des arrêts de production, la mise en chômage technique du personnel qui se répète régulièrement en raison de l'absence des matières premières. Le deuxième impact a un effet sur le coût de production puisque les entreprises sont contraintes de faire appel à des financements de trésorerie par des emprunts bancaires à court terme.
Les délais d'expédition sont incertains et la qualité est aussi compromettante par cette disposition. Elle n'est profitable que pour le fournisseur qui dispose d'une trésorerie réalisée par ce mode de paiement. Il est à rappeler que la qualité exigée par les autorités algériennes nécessite un certificat de contrôle qualité. La mise en place de cette disposition permettrait la traçabilité des opérations, ce qui était de même par les autres modes de paiement.
Hormis le credoc, quels sont les obstacles actuels au développement et à la croissance économique?
Pour aller dans l'ordre des besoins de croissance, il y a lieu de citer les moyens indispensables que sont les ressources humaines nécessaires. Mais il y a aussi l'instabilité de l'emploi. Celle-ci ne peut être combattue que par la lutte contre le marché informel, la formation et le perfectionnement interne par l'entreprise ainsi que la révision du Code du travail et l'instauration d'un prud'homme. La bureaucratie, par sa lenteur, constitue un élément de blocage dans toutes les institutions économiques. La concurrence déloyale, à travers le foisonnement des produits importés, en fait partie. La dérégulation du marché entrave la compétitivité de notre production. L'assainissement de l'environnement économique est nécessaire avec tous les pouvoirs publics et tous les autres acteurs économiques.
Comment évaluez-vous la réaction du patronat face à ces dossiers?
Le patronat actuel est en deçà des attentes économiques du privé. Il y a un manque de concertation avec la base où se situent les vrais problèmes pour apporter les meilleures solutions par les pouvoirs publics.
Les entreprises font aussi face aux effets des accords avec l'Union européenne et sur la Zone arabe de libre-échange...
Au cours de deux années de négociations entre les associations patronales et l'Union européenne, celle-ci a affiché clairement son intérêt pour le produit fini et non pour l'investissement sur le marché algérien. Les engagements pris dans cet accord n'ont pas été respectés.
Conséquence: le retard du développement des entreprises et de la production algérienne. En ce qui concerne la Zale, je pense qu'il est utile de dire que l'exonération des droits et taxes suite aux accords conclus n'a pas été favorable à l'investissement en Algérie. Ce qui est une évidence.
Le plan quinquennal va-t-il apporter du nouveau à la croissance économique?
Le plan quinquennal devrait accompagner et soutenir l'investissement national pour son développement par la constitution de groupements. Cela s'inscrit dans le cadre légal existant pour faire face aux grands investissements et projets de l'Etat. Il est utile de rappeler que l'investissement ne peut se faire que lorsqu'il y a visibilité de marché et des mesures incitatives.
Y a-t-il des mesures attendues dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2010 pour développer cet investissement?
On souhaite que la loi de finances complémentaire 2010 prenne des dispositions nécessaires et utiles pour mettre fin à l'inflation importée en Algérie et qui peut se résorber par la mise en place d'une politique législative.
Il s'agit du soutien par la réduction du coût de la TVA sur les produits nationaux pour permettre la relance de la production nationale, l'investissement et la création de l'emploi avec une réduction des charges fiscales et parafiscales réglementées par région et par secteur d'activité. Toutes ces mesures incitatives doivent être du ressort exclusif de l'institution fiscale afin d'éviter les goulots d'étranglement bureaucratiques qui constituent un frein.


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