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Un bipartisme qui ne dit pas son nom
LE FLN, LE RND ET LES INSTITUTIONS :
Publié dans L'Expression le 11 - 11 - 2002

Maintenant que les clameurs électorales se sont tues, les analystes de l'échiquier politique national s'interrogent sur les équilibres politiques que les dernières consultations populaires ont généré dans les principales institutions de l'Etat algérien.
D'emblée, la première remarque qui s'impose à l'observateur averti, c'est ce que certains appellent la «main-mise» de ce qui est dénommé le courant nationaliste sur l'ensemble de l'édifice institutionnel du pays (Présidence, APN, Sénat, APC, APW) personnifié par le FLN et le RND. Le retour sans surprise du Front de libération nationale à la direction des affaires politiques du pays comme force motrice et à travers les scrutins législatif et local, pas du tout contestés par ses pairs de l'opposition, et, l'acceptation par le Rassemblement national démocratique de la deuxième, voire, de la troisième place de l'échafaudage politique mis en place dès 1997 par les concepteurs de la démocratie à l'algérienne, confirment les soupçons qui pesaient, dès cette date, sur les intentions des décideurs d'instaurer un système politique, certains diront politicien, basé sur un bipartisme institutionnel de fait axé autour de ces deux partis politiques. Avec une alternance à tour de rôle dans la direction des affaires du pays par la voie des urnes néanmoins, un même discours politique sur les grandes questions qui se posent au pays, et une même idéologie quant au type de démocratie, de réformes économiques et sociales et de changements à opérer au sein de la société algérienne, le duo FLN/RND n'est pas près de se départir de ce rôle ou du moins de cette prétention de gardien du temple qui lui va si bien, et le système en place ne risque pas de connaître des surprises semblables à celles du début des années 1990, qui a vu l'émergence sur la scène nationale d'une force politique toute nouvelle, celle de l'islamisme politique. Tout le monde trouve donc son compte dans ce bipartisme, qui ne veut pas dire son nom, et qui pourrait ressembler, dans les années à venir à celui en vigueur aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne au grand dam de leurs adversaires qui sont pour l'instauration d'une représentation multipartite à la française ou à l'italienne. En tout cas le personnel politique de ces deux formations politiques désormais colonne vertébrale de la vie politique et institutionnelle du pays, répond d'ailleurs toujours présent lorsqu'un «grippage» inattendu se produit dans cette machine à fabriquer les grands commis de l'Etat.
Le remplacement sans accrocs, en juin dernier, du défunt Messaâdia à la tête
de la Chambre des sénateurs par l'ex-président de l'APN Abdelkader Bensalah, a démontré que ce jeu politicien est viable jusqu'à un certain point.


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