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Les oubliés du ministère des Moudjahidine
PENSIONS DE FILS DE CHAHID ET AYANTS DROIT
Publié dans L'Expression le 11 - 05 - 2011

D'aucuns se plaignent de la non-application de décisions officielles.
Plusieurs cas soulevés par les fils de chahid, montrent à quel point il subsiste encore, ce qu'ils qualifient d'«injustices», quant à leur droit aux pensions octroyées par l'Etat. Il s'agit souvent de dossiers concernant des fils de chahid ayant atteint l'âge de la retraite. De ces «injustices» on a recensé au moins deux cas. Ces oubliés, comme ils se considèrent du ministère des Moudjahiddine se sont présentés à notre rédaction pour raconter leur calvaire.
Le premier émane de A. Mohand Ameziane, fils de chahid et dont la mère est décédée avant l'Indépendance et qui ne perçoit pas un sou du fait justement, de ce vide juridique! M. A. dénonce tout haut «une bureaucratie» qui lui «refuse une pension de compensation» de sa mère qui aurait bénéficié de cette pension au regard de la loi. Dans son article 25, alinéa 4, et un autre article de la loi du 5 avril 1999, qui devrait sonner le glas contre les «injustices» prévoit clairement le versement d'une pension de compensation aux fils de chahid que «la mère aurait perçue de son vivant». Cette dernière, vivant à Tamokra à l'époque s'est réfugiée à Amallou (wilaya de Béjaïa) où elle est morte jeune. Elle avait laissé des enfants mineurs à la date de l'Indépendance. Douze ans après la promulgation de cette loi, aucune circulaire d'application n'a été émise depuis ce temps, fait remarquer ce citoyen, fils de chahid. Pourtant, insiste notre interlocuteur, le Journal Officiel dit bien: «En cas de décès de la veuve d'un chahid, ses enfants bénéficient des mêmes droits» dont elle jouissait. Aussi, ne demande-t-il que l'application des lois de la République. Il demeure cependant confiant quant aux mesures nécessaires que prendra le gouvernement pour «dépoussiérer son dossier» et ceux de bien d'autres personnes. Il rappelle par ailleurs que les ayants droit, soit les enfants de parents chouhada, bénéficient, selon le JO, d'une pension de compensation au préjudice matériel et moral subi.
Le second cas concerne les fils de chahid retraités. Vis- à-vis de la loi, ces derniers ont un revenu et de ce fait la retraite que perçoit leur mère cessera dès que cette dernière décède. Or, une retraite de 15.000 DA peut-elle suffire à un père de famille en ces moments où la cherté de la vie a atteint des summums?
La loi prévoit que cette pension peut être reversée au fils si ce dernier ne travaille pas, car il ne peut cumuler un salaire et une pension. Si tel est le cas, pourquoi ne pas supprimer la retraite et leur restituer la pension de leur père qui leur revient de droit? Ils sont nombreux à vivre dans ce cas, mais qui ne font ni bruit ni tapage. Ils sont alors ballottés d'un bureau à l'autre, d'une direction à l'autre il en existe tellement!
Nous n'avons cité que ces deux cas; il doit en exister certainement d'autres, le département de Chérif Abbès doit se pencher sérieusement sur leur cas.


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