Les transporteurs urbains de la ville de Béjaïa ont observé, hier, une double action de protestation. Les opérateurs assurant les dessertes vers les quartiers d'Ihaddaden Oufella, Ighil Ouazoug et Tizi ont observé une journée de grève appuyée par un rassemblement de protestation devant la direction des transports. Les transporteurs entendaient dénoncer les conditions d'exercice de leur profession. Les routes menant vers Ighil Ouazoug, Tizi et Ihaddadène Oufella, ainsi que celle de la route du terminus à la porte Sarrasine, sont dans un état piteux que leur matériel en pâtit sérieusement. Ils revendiquent leur réaménagement immédiat comme promis lors de la précédente manifestation du genre. Une revendication, qui ne relève, cependant, pas de la responsabilité de la direction des transports d'où l'interrogation quant au choix du lieu de la protestation. Il est utile de préciser que l'initiateur de la protestation n'est autre que le bureau local de l'Union nationale algérienne des transporteurs (Unat) dont le bureau exécutif s'était réuni auparavant avec les responsables de l'APC à ce sujet mais les promesses faites quant à la réfection de ces routes n'ont pas été tenues. Conséquemment à ce mouvement, les engins ont été vite réquisitionnés pour entamer les travaux à partir du terminus «porte Sarrasine». Comme quoi, parfois, l'expression de la colère débouche sur des résultats immédiats.
