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Ouverture du procès demain à Paris
Scandale “Angolagate”
Publié dans Liberté le 05 - 10 - 2008

Le procès de l'Angolagate, s'ouvrira demain à Paris. Retentissante affaire de trafic d'armes présumé vers l'Angola dans les années 1990, et dans laquelle sont impliquées des dizaines de personnalités françaises, politiques et hommes d'affaires.
Au total, 42 personnes, dont l'ex-ministre de l'Intérieur Charles Pasqua, le fils aîné de l'ex-président François Mitterrand, l'homme d'affaires français Pierre Falcone et le milliardaire israélien Arcadi Gaydamak, comparaissent pour leur implication dans ce scandale, et encourent de 5 à 10 ans de prison. Jusqu'au 4 mars prochain, le tribunal tentera de démêler les responsabilités et ramifications dans ce vaste trafic d'armes présumé vers l'Angola entre 1993 et 1998, pesant quelque 790 millions de dollars, et qui empoisonne depuis plusieurs années les relations entre Paris et Luanda. En effet, même si aucun Angolais ne figure parmi les prévenus, l'accusation estime qu'une trentaine d'officiels, au premier rang desquels le président Eduardo Dos Santos, auraient touché d'énormes pots-de-vin dans cette affaire. Jets privés, palaces, yachts, palais des ministères, valises de cash et meurtrière guerre civile africaine. Parmi les bénéficiaires français présumés de ces pots-de-vin figurent les intermédiaires comme Jean-Christophe Mitterrand, Charles Pasqua et son bras droit Jean-Charles Marchiani. Il y a aussi l'écrivain Paul-Loup Sulitzer, contacté pour redorer dans les médias l'image sulfureuse des deux hommes, ou encore l'ancien sherpa de François Mitterrand, Jacques Attali, appelé à la rescousse pour user de son influence dans un redressement fiscal. Il y a enfin de nombreux employés de Brenco, la société de Pierre Falcone installée dans les beaux quartiers parisiens. Le président angolais José Eduardo Dos Santos cherche en 1993 à se procurer chars et munitions pour terrasser les rebelles de l'Unita, mais la France refuse. Le juge Jean-Baptiste Parlos et ses deux assesseurs n'auront pas trop de 58 audiences pour passer au crible le dossier. Ils devront se passer de Gaydamak, réfugié en Israël. Récemment condamné à 4 ans de prison ferme pour fraude fiscale, Falcone, qui a fait appel, devrait a priori être là. Les trois juges devront aussi affronter un tir de barrage de la défense pour laquelle ce procès n'a pas lieu d'être puisque les armes ne transitaient par la France, un argument récemment repris par le ministre de la Défense Hervé Morin. Pour le gouvernement français, ce procès tombe bien mal au moment où la France cherche à se rapprocher d'un Angola apaisé, riche en pétrole. En mai dernier, le président Nicolas Sarkozy s'était rendu à Luanda.
DJAZIA SAFTA/AGENCES


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