La ville de Batna est confrontée, ces dernières années, à un sérieux problème de circulation et de congestion importante sur la quasi-totalité de ses artères, surtout aux heures de pointe. Le problème s'aggrave devant l'augmentation du parc automobiles. L'inaction conduira, immanquablement, la ville à payer un prix de plus en plus élevé en termes économiques et environnements, une facture plus salée que les investissements dans un nouveau plan de circulation urbaine de la ville. Autre constatation, la circulation est rendue difficile par le stationnement des véhicules le long des trottoirs et les arrêts non réglementés. Pire, l'indiscipline dans la circulation fait de Batna la capitale des embouteillages. En dépit des efforts entrepris par les services de sécurité pour sensibiliser la population au respect du code de la route, le fléau persiste et va de mal en pis. Par ailleurs, si l'irrespect du code de la route, l'indiscipline et l'inattention constituent les facteurs favorisant le nombre élevé de congestions et d'accidents, ils ne sont cependant pas les seuls. Il faut interroger le schéma de l'aménagement urbain de la ville de Batna, la conception et la fonction de ses rues, de son réseau de circulation urbaine, l'arrangement de sa circulation, de ses infrastructures routières… qui ne prennent pas en compte l'évolution générale de la circulation. Une réorganisation totale de celle-ci est impérative pour apporter les changements nécessaires afin d'assurer la fluidité de la circulation. En attendant, force est de reconnaître que la régulation de la circulation urbaine reste un véritable casse-tête pour les agents de l'ordre public. B. Boumaïla
