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“Difficile de ne pas être désenchanté en Algérie”
L'écrivain-journaliste Chawki Amari à Liberté
Publié dans Liberté le 02 - 11 - 2008

"Après Après-demain, Lunes impaires, Nationale 1 et Le faiseur de trous, Chawki Amari, l'homme aux multiples facettes (puisqu'il est géologue, journaliste, chroniqueur et caricaturiste) revient à ses premières amours : les Nouvelles en publiant chez Chihab éditions un recueil intitulé A trois degrés, vers l'Est. Lors de sa séance de dédicace jeudi dernier au Sila, l'auteur a répondu à nos questions. Entretien express.
Liberté : Dans votre nouveau recueil de nouvelles, “A trois degrés, vers l'Est”, un nouveau sentiment s'empare de votre écriture : le désenchantement. Pourquoi ?
Chawki Amari : Je ne sais pas. En même temps c'est difficile de ne pas être désenchanté en Algérie quand on a mon âge et qu'on a vécu toutes les périodes. On sent vraiment qu'on a raté quelque chose et qu'à plusieurs occasions historiques, on aurait pu vraiment décoller et faire un pays moderne avec beaucoup d'ambition et une véritable vision de l'histoire. Mais on a raté toutes les occasions. Pour un type de ma génération, j'avais 20 ans en octobre 88, c'était une période où on s'est dit qu'on pourrait faire quelque chose mais on n'a rien fait avec tout ça. Alors, de la déception et effectivement du désenchantement. Est-ce qu'on peut traduire ce sentiment en œuvre c'est-à-dire en livres, ou en films, pourquoi pas…bien sûr. Moi, je ne suis pas pessimiste, je ne suis pas positif non plus…Je suis entre les deux…Cet espèce de désenchantement, comme vous dites, correspond bien à l'état d'esprit général.
Certaines nouvelles sont des clins d'œil au désert. Le désert vous poursuit encore. Comment expliquer la fascination que vous cultivez pour ces espaces ?
Tous les gens normaux sont fascinés par le désert, parce que d'abord il n'y a personne et les rares qui y sont, sont des gens bien en général parce que justement, il n'y a personne. L'avantage du désert, c'est qu'on ne croise aucun ministre, aucun dirigeant. Mais dans mon recueil, il n'y a qu'une seule nouvelle sur 10 qui parle du désert. Mon précédent roman se passe dans le désert, et effectivement, on pourrait croire que je ne sais parler que du désert, mais ce n'est pas vrai. Ce recueil-là est très urbain, ça parle beaucoup d'Alger. D'ailleurs, c'est un livre sur Alger. Le désert intervient parce qu'il est dans la même verticale…sûrement !
Est-ce que la forme de la nouvelle est le procédé qui vous permet d'exprimer le mieux l'absurdité de l'Algérien ?
Je ne sais pas. Moi j'ai commencé à écrire par les nouvelles, ensuite j'ai fait des romans parce que les nouvellistes “mahgourine” un peu en Algérie. On dit généralement : “s'il écrit des nouvelles, c'est qu'il ne sait pas écrire un roman”. Donc j'ai fait des romans, mais je voulais vraiment revenir à la nouvelle parce que j'aime bien ce genre. C'est court, c'est bref, genre génération Internet. Et puis pour un asthmatique comme moi, c'est plus facile : je me concentre beaucoup mieux sur les 100 premiers mètres que sur les longues distances. En plus, je fume, donc ça complique les choses.
S. K.


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