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“Le compte à rebours différé”
Effet de la présidentielle sur les privatisations
Publié dans Liberté le 08 - 06 - 2003

Les diverses opérations envisagées dans ce sens doivent attendre encore la fin de cette échéance pour qu'elles puissent connaître une phase d'exécution.
“Il n'existe pas de consensus sur la façon de mener à bien le processus de privatisation en Algérie.” C'est le constat établi sans ambages par des experts en économie, réunis au cours d'une journée d'étude, organisée, hier, à Alger. Les lois ont, certes, été élaborées, mais leur application n'a jamais été au rendez-vous.
Pis encore, les règles d'application, estiment-ils, sont souvent en parfaite contradiction avec les lois de base. Cela est dû, selon eux, à l'instabilité des cadres dans les différents postes de responsabilité, notamment des organes chargés des privatisations dans notre pays. Ils s'appuient sur la mutation qu'a connue le ministère de la Participation et de la Promotion des investissements, devenu ministère-délégué rattaché au Chef du gouvernement, pour justifier leurs dires. “Parfois, la philosophie avec laquelle sont conçues les lois est entièrement déformée par les textes de mise en œuvre”, relèvera un intervenant. Me Belloula abonde dans le même sens en signifiant clairement : “Autant il y a une volonté politique pour la concrétisation du processus de privatisation, autant il y a des difficultés dans sa mise en œuvre au niveau de l'administration en particulier, qui bloque les initiatives des investisseurs et compromet leur venue en Algérie.”
À un an de l'élection présidentielle, constatera le professeur Benissad, il n'est pas opportun de parler de privatisation dans un pays où de nombreuses organisations dont le syndicat s'opposent d'une manière farouche à cette question. Ce qui fait dire à M. Benissad que le débat sur la privatisation est reporté de facto à 2004. “Les enjeux ne sont pas encore clairs”, avouera un autre participant à cette rencontre. Bureaucratie, difficultés d'accès au foncier et au registre du commerce, corruption… sont autant de contraintes qui, expliquera
Me Belloula, freinent la concrétisation du processus. En réalité, la problématique trouve son origine, selon notre interlocuteur, dans l'absence d'un véritable débat sur la privatisation et d'un manque flagrant de transparence quant à la gestion des affaires du pays. Il ne faut plus réitérer le scénario de 1997, où
personne ne savait “qui privatisait quoi ?”. Conséquence : à ce jour, l'Etat n'a pas encore atteint son objectif de privatisation.
Le syndicat doit, par ailleurs, se prononcer d'une manière définitive et afficher franchement sa position sur le processus. Sur un autre registre, certaines entreprises déficitaires, qui ont réussi à redresser leur situation financière, n'arrivent plus, en revanche, à aller de l'avant pour mettre à niveau leurs productions et leurs équipements aux normes exigées aux plans national et international.
Là aussi, se pose un autre problème. Il s'agit, en fait, de savoir s'il faut restructurer les sociétés financièrement et techniquement avant leur cession ou de les vendre en l'état ? À ce problème, les Marocains ont, d'ores et déjà, trouvé une solution, puisqu'en l'espace de quelques années, ils ont pu privatiser 64 entreprises sur une centaine. Pour eux, la privatisation est l'un des outils de restructuration du secteur public. Les experts algériens soulignent que le processus suivi par le Maroc est relativement long. Ils reconnaissent, cependant, la simplicité des procédures choisies par les décideurs marocains pour réussir leurs opérations de privatisation. Sur l'ensemble des entreprises marocaines privatisées, 70% l'ont été par appel d'offres, 9% par la Bourse des valeurs de Casablanca alors que le reste s'est effectué
par attribution directe. Ce qui a
permis, précisera un expert
marocain, la capitalisation de la Bourse de 0,6 milliard de dollars US en 1989 à 11 milliards de dollars US actuellement.
Le marché boursier accueille également en son sein 10 grandes entreprises privatisées. Le nombre d'actionnaires privés est passé de 10 000 à 400 000 en 2003. La privatisation a, en outre, aidé l'Etat marocain à réduire la subvention des budgets de nombreux secteurs d'activités. Ce qui est loin d'être le cas de notre pays dans la mesure où, à ce jour, les pouvoirs publics n'arrivent plus à concrétiser la moindre opération de privatisation… depuis dix longues années.
B. K.


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