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“On ne sait pas ce que l'Algérie attend de l'Europe”
Jordi Vaquer, directeur de la fondation d'études stratégiques espagnole
Publié dans Liberté le 26 - 02 - 2009

Le Cercle d'action et de réflexion autour de l'entreprise (Care) a organisé, hier, un débat à l'Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA) autour de la thématique “Espagne après la crise ? Quels enjeux pour la Méditerranée ?” Cette rencontre baptisée “petit-déjeuner économique” a été tenue en présence d'un important parterre d'invités : Jordi Vaquer i Fanés, directeur de la Cidob, fondation espagnole et d'analyses stratégique, Abdelaziz Rahabi, ancien ministre et ancien ambassadeur, Nassim Kerdjoudj, directeur général de Net Skills, Abderahmane Hadj Nacer, ancien gouverneur de la Banque d'Algérie, et le directeur général de ESAA, Bruno Ponson. Intervenant en premier, Jordi Vaquer i Fanés, directeur de la Cidob, qui expliquera que la crise financière internationale affecte plus particulièrement l'Espagne, notera que la sortie de crise fera que “l'Espagne mènera le débat vers la Méditerranée”. Il s'agira précisément pour l'Espagne de réviser sa stratégie d'internationalisation, dit-il. À cet égard, il notera que “les grandes entreprises espagnoles ont commencé à diversifier leur destin d'investissement”. Dans cette optique, Jordi Vaquer estimera que “le Magreb représente une opportunité de sortie de crise pour l'Espagne”. “Mais pas dans la tête des chefs d'entreprise”, tient-il à noter tout en expliquant qu'“il faut leur faire voir ces opportunités”. Annonçant qu'en 2010, la présidence de l'Union européenne échoira à l'Espagne, Jordi Vaquer indiquera que “l'Espagne est le seul pays qui peut durant sa présidence à l'UE s'intéresser au Maghreb”. À ce propos, des trois pays du Maghreb (Algérie, la Tunisie et le Maroc), il dira qu'il n'y a que l'Algérie qui n'a pas de projets bien identifiés. “Les Tunisiens et les Marocains savent ce qu'ils veulent de l'Europe, ils ont une vision stratégique”. “Les Tunisiens ont d'ores et déjà identifié trois grands projets”, lance-t-il tout en précisant qu'“il ne faut pas penser que c'est facile pour la Tunisie d'avoir des avantages”. “Le Maroc, quant à lui, a un projet très clair et les diplomates espagnols parlent souvent avec les Marocains”, dit-il encore avant de s'interroger : “On ne sait pas ce que veut l'Algérie de l'Union européenne !” Quoiqu'il en soit, l'intervenant qui estime que l'Espagne vit une crise plus accentuée que les autres pays pense que “le Maghreb peut offrir une opportunité de sortie de crise s'il y a la volonté politique que cela se fasse”.
“Automatiquement, ce n'est pas au Maghreb que l'Espagne ira chercher le futur”, affirme encore Jordi Vaquer. De son côté, Abdelaziz Rahabi, l'ancien ministre de la Communication, notera que les Algériens sont des “personnes trop sensibles aux discours sur l'intégration pensant dans l'UPM, un processus dans lequel il y a un règlement à leur problème de développement”.
Dans ce cadre, il expliquera que l'Algérie a été le pays qui “a le moins profité du programme Meda”. Les raisons, dit-il, est que “le Meda est intervenu au moment où l'Algérie avait peu de visibilité”, dans le même temps, “nous n'avons pas de traditions de concertation”, note Rahabi, citant l'exemple de la signature de l'accord d'association avec l'Union européenne. “On a signé l'accord d'association avec l'Union européenne sans concertation. On se vend mal, nous sommes un pays de ruptures violentes, nous sommes romantiques ajouté au fait que l'Algérie est un pays qui n'a pas été épargné par les crises”, notera encore l'ancien ambassadeur. Quoiqu'il en soit aux yeux de Rahabi, c'est la nouvelle génération qui peut être plus salvatrice au pays. “Les jeunes d'aujourd'hui peuvent dialoguer sérieusement avec l'Europe en étant plus pragmatique et plus exigeants et moins romantiques”.


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