Autre époque, autres mœurs. Après les lieux publics où les gardiens du temple de la morale “surveillent” de près la tenue vestimentaire des jeunes gens, y compris des couples mariés, c'est au tour du secteur de la justice de faire les frais de cette moralisation tous azimuts. Ainsi, apprend-on de sources généralement bien informées, les avocats, hommes et femmes, sont sommés de porter une tenue correcte au tribunal de Boufarik, à Blida, où une note est publiquement affichée à l'intention des robes noires. Certains avocats se disent outrés par cette note, surtout que ses rédacteurs relèvent que “certaines tenues ne correspondent pas au statut de la profession”, nous dit-on.