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Ségolène Royal traque les maladresses verbales de Nicolas Sarkozy
Alors que la classe politique et les partis français ronronnent
Publié dans Liberté le 21 - 04 - 2009

Après le pardon adressé au peuple africain, au sujet de l'ahurissant discours de Dakar prononcé par Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal persiste et signe. La présidente de la région Poitou-Charentes a de nouveau endossé le rôle de porte-parole du chef de l'Etat français, en s'excusant au nom de la France auprès du chef du gouvernement espagnol, dont des commentaires sur sa personne par Sarkozy ont déchaîné la presse espagnole. José Luis Zapatero, bien qu'il ait gagné deux fois les élections, "n'est pas intelligent", aurait dit Sarkozy, selon les médias qui relèvent que Barak Obama n'a pas échappé à l'ire du locataire de l'Elysée. "Il est élu depuis deux mois et n'a jamais géré un ministère de sa vie", aurait dit de lui le président français. Même la chancelière allemande, Angela Merkel, en a pris pour ses galons : "Quand elle s'est rendue compte de l'état des banques et de son industrie, elle n'a pas eu d'autre choix que de se rallier à ma position." Maladresses, fuites ou intox, ces propos attribués à Sarkozy, lors d'un déjeuner avec des parlementaires de tous bords, ont été relayés abondamment par la presse française puis repris et dénoncés avec rigueur par la presse des pays dont les premiers responsables ont été visés. Cette situation a fait grincer à l'élysée et gêné au plus haut point tout le pouvoir français. Ce ne sont pas n'importe quels pays. Espagne, Etats-Unis et Allemagne ne sont pas de simples partenaires. Alors que l'establishment français était resté silencieux, Mme Royal a sauté sur l'occasion non sans arrière-pensée. Isolée, voire lâchée par son parti le PS, l'ex-malheureuse rivale de Sarkozy à la présidentielle de 2007 a la tête et les yeux rivés sur 2012. La prochaine élection présidentielle ! Mme Royal a-t-elle trouvé dans la correction de copies impertinentes de Sarkozy la voie pour exister ? Toujours est-il qu'elle tient la une. Sa lettre au socialiste espagnol Zapatero a fait l'effet d'une bombe : sans aucun mandat nationale, elle lui présente ses excuses, soulignant que "les propos injurieux (prêtés à Sarkozy) n'engagent ni la France ni les Français". Cerise sur le gâteau,
Mme Royal s'est permis de donner à Sarkozy des leçons de bonne conduite à adopter : "Exercer le mandat de président de la République impose un devoir de maîtrise de son langage et de son comportement." À ce jeu, elle a occupé l'espace et le temps du président français. Ses tacles ont commencés le
8 avril, lorsque Mme Royal, en visite au Sénégal, sa terre natale, s'était permise de demander pardon au peuple africain pour le regrettable et non moins célèbre discours de Dakar prononcé l'an dernier par le chef de l'Etat français où il assénait que "l'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire". Il reste que l'actuel locataire de l'Elysée n'a pas vu d'un bon œil l'arrivée du 44e président des Etats-Unis qui lui a totalement volé la vedette. La presse française a toujours relevé chez le successeur de Jacques Chirac, le sage, le populaire, du "narcissisme".
D. B.


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