Temps fort, hier, dans le secteur de l'éducation à Béjaïa, où le personnel de l'intendance s'est mobilisé pour faire aboutir une série de revendications locales et nationales. La mobilisation n'a pas failli, le temps d'une journée de protestation. Une grève, appuyée par un rassemblement, a été observée à l'appel de leur syndicat affilié à la FNTE (UGTA). Une centaine de fonctionnaires de l'intendance exerçant à travers le territoire de Béjaïa s'est rassemblée devant le siège de l'éducation. “Par cette journée de mobilisation, nous dénonçons le refus de la directrice de l'éducation de nous accorder une audience afin de discuter de nos revendications dont notamment l'application des textes régissant le mouvement dans le corps de l'intendance et les sanctions à l'encontre des intendants”, a déclaré à Liberté, M.Arezki Nedara, secrétaire général de la coordination du personnel d'intendance de la wilaya de Béjaïa. Par cette action de protestation, ce syndicat compte dénoncer “les sanctions arbitraires en contradiction avec le statut général de la Fonction publique, la gestion anarchique des postes hors-mouvement contrairement au statut particulier, le rattachement d'office de gestion et de tâches de comptabilité et l'exclusion du personnel d'intendance (tous grades confondus), dans la dotation budgétaire ainsi que l'absence de logements d'astreinte”, énumère la coordination dans une déclaration remise à la presse. Nos tentatives de joindre la directrice de l'éducation ont été vaines. Le secrétariat de la directrice nous a déclaré que “cette dernière était à Alger, hier.” À signaler que le corps de l'intendance est encadré par 297 fonctionnaires à l'échelle de la wilaya de Béjaïa.
