Cette fin de saison est, comme à l'accoutumée, riche en rencontres de haut niveau. Avec un spectacle garanti de grande qualité pour nombre d'entre elles. Gagner un titre, une coupe, se qualifier pour une compétition internationale, voire mondiale sont les objectifs à concrétiser pour les meilleures formations, les mieux préparées, les mieux engagées. Les moins performantes se battant pour se maintenir, ou pour une place honorable au plus haut de la hiérarchie. Les matches, notamment et surtout présentement, sont cruciaux, passionnants et passionnés. Ils consacrent une saison. Ils sont, certaines fois, l'occasion de faire oublier les déboires, les ratages et les erreurs. À l'heure des bilans, il ne subsistera que les bons côtés des choses. Les plus mauvaises seront versées sur le compte des échecs de l'entraîneur. Et de lui seul. Les résultats positifs étant assumés par les dirigeants dont le rôle est pourtant prédominant dans tous les domaines, y compris dans la prise en charge des aspects techniques pour lesquels, ils n'ont pas toujours les compétences avérées. Sortis des interventions directes, de sélection, de vente et d'achat, qui les caractérisent, les responsables des clubs ou sélections ont à exercer des actions multisectorielles pour assurer la bonne marche. Pour permettre stabilité, développement, progrès. Leurs interventions devraient d'ailleurs être plus importantes. Plus pertinentes, plus déterminantes dans les domaines qui ont des interactions avec la vie du club, de la sélection, et leur image de marque interne et externe. Une grande formation l'est sur le terrain et en dehors. Dans ses actions, et dans celles de ses intervenants et de ses membres. Dans ses projets, ses projections, pour un présent, un avenir plus serein, plus prospère. Un club, une sélection, c'est aussi une carte de visite, un standing, un prestige. Une dimension, permettant, dans la quiétude, dans le plein accomplissement des devoirs et des responsabilités, de reconnaître aussi ses erreurs et de s'atteler à les corriger au mieux. C'est aussi, sportivement saluer, ceux qui ont mieux travaillé, mieux réussi. La communication, la communion seront alors plus fortes, plus sincères, plus sereines avec les fans, les sympathisants, les simples observateurs.
