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LEH'DIDA TURBO DIESEL
Publié dans Liberté le 12 - 10 - 2009

L'on assista alors à une véritable révolution dans les moyens de transport. Aujourd'hui, chaque voiture conçue avant d'être mise sur le marché est soumise à des crash-tests rigoureux, afin d'assurer le confort et la sécurité des passagers. Ceci, sur le plan technique. Mais, dès lors que la voiture était bel et bien là, c'est sur un tout autre plan que les professionnels de l'automobile se mobilisent en rivalisant d'ingéniosité et de créativité pour parvenir à la meilleure formule de vente. D'où la création, entre autre, du salon de l'automobile.
Aussitôt née, la voiture a eu droit à son ostentation, à savoir un salon de l'automobile. Parmi les plus importants et plus anciens, il y a le tout premier du genre, le Salon de Frankfurt (1897), puis le Mondial de l'automobile de Paris (1898), le Salon international de l'automobile de New York (1900), celui de Genève (1905) et le Salon international de l'automobile d'Amérique du Nord, à Détroit (1907). Ils sont tous centenaires.
Un salon aux allures
de foire !
Le rendez-vous de l'industrie de l'automobile est un événement international qui ne laisse personne indifférent. La mobilisation y est générale. 2009, année de toutes les crises. Financière et économique. Le nerf de la guerre vient à manquer. Scénario catastrophe. Il n'y aura personne pour exposer et personne ne viendra acheter ! Les gens n'ont pas d'argent cash à mettre dans un véhicule neuf et le crédit auto a été supprimé. Et pourtant, tout va pour le mieux ! Le Salon international de l'automobile d'Alger, édition 2009, ressemble à tous les précédents. Et ce n'est certainement pas grâce à la baraka, mais au fait qu'aujourd'hui, les professionnels de la communication événementielle, notamment du secteur de l'automobile, croient dur comme fer, que c'est plus que jamais le moment de communiquer, particulièrement en période de crise. Ces difficultés, somme toute réelles, devaient affecter le salon, mais il n'en est rien. Encore mieux ! Aujourd'hui, on aborde enfin la question de la fabrication d'une voiture en partenariat en Algérie. On accepte de désengorger le port et les parcs d'Alger de ces milliers de voitures en débarquement. Il fallait peut-être reculer pour mieux sauter ! En tout cas, la corrélation entre le Salon de l'auto et la crise financière n'a pas fonctionné, au grand bonheur des nombreux visiteurs venus de toutes parts, chiner, qui pour se mettre derrière le volant d'une nouvelle voiture, qui, juste pour le plaisir des yeux... en attendant mieux.
Ils sont tous là !
Ce rendez-vous de l'automobile a regroupé environ 40 exploitants représentant de nombreuses marques mondiales. Ça va du haut de gamme allemand à la voiture la moins chère du marché, une petite chinoise cédée à 430 000 DA. Il y avait également les abondantes coréennes et les traditionnelles françaises Renault et Peugeot. Dans le rôle de petite starlette et en avant-première, la C3 de Citroën.
Par ailleurs, devant l'absence de normes algériennes et l'incapacité de l'Etat à assumer son rôle de régulateur, ce qui nécessite des moyens et des compétences avérées, des concessionnaires exploitent ce type de failles pour y asseoir leur plan marketing. Pour un constructeur, il suffit de trouver un distributeur local et envoyer ses véhicules. Pas nécessairement les mêmes modèles destinés aux autres pays où les normes sont strictes. En Algérie, les rares contrôles sur les véhicules sont effectués par les douanes dans les ports. Mais ces vérifications se limitent souvent à la conformité des documents présentés avec les marchandises importées. L'autre type de contrôle devant s'effectuer sur les organes mécaniques, de sécurité, environnement, etc., il ne se fait pas ! Et c'est à ce niveau-là que des vendeurs de voitures, cuvée “spécial Algérie” se remplissent les tiroirs-caisses en important tout ce qui ne se marchanderait nulle part ailleurs. En fait, lors de l'achat d'un véhicule, les éléments d'appréciation offerts au client algérien se résument au seul aspect esthétique. Aucune base importante lui permettant de connaître la traçabilité du produit n'est présente. Face à un tel marché, le consommateur n'a aucun élément solide sur lequel s'appuyer pour choisir une marque au lieu d'une autre. Et le service après-vente est logé à la même enseigne. C'est-à-dire aussi médiocre ! Pourtant, très souvent, leur publicité est basée sur cet aspect... un SAV, inexistant !
Le chant des sirènes
Cette situation, très profitable au demeurant pour bon nombre de concessionnaires installés en Algérie, agace néanmoins des constructeurs honnêtes et sérieux. Ils ne sont peut-être pas nombreux, mais ils existent. D'ailleurs, l'hypothétique consommateur devrait apprendre à faire la part des choses. Ne pas effectuer un achat impulsif et surtout, ne pas se laisser attirer par des remises aux allures de chant des sirènes. C'est connu, la publicité profite d'abord à son commanditaire. “Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute !” (Jean de La Fontaine - Le Corbeau et le Renard)
Ce que la crise pourrait avoir de positif, en matière de stratégie de communication, c'est qu'elle permet aux créatifs de devenir plus humains aux yeux du public. La marque devient “friendly” (amicale) car elle est aussi en crise. La crise offre un bon angle pour communiquer.
Du coup, le rôle des médias pendant une crise reflète un contexte sociopolitique. La bonne compréhension de cet environnement est un point de départ nécessaire pour les approches destinées à gérer les relations entre les institutions, les médias et leur public, en temps de crise. Une situation, il est vrai, qui rapproche les uns des autres, mais qui enrichit aussi certains ! Les plus grosses fortunes se sont faites avant, pendant et juste après les guerres et les catastrophes. Comme l'exprime la citation “le malheur des uns, fait le bonheur des autres”.
R. L.


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