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Cités-dortoirs : ces bombes à retardement
ABSENCE DE CADRE DE VIE, MAUVAISE GESTION
Publié dans Liberté le 30 - 11 - 2009


Dans la jungle urbanistique
Le vieux bâti, les HLM et les nouvelles cités, dans la majorité des cas, offrent aujourd'hui un spectacle désolant, en l'absence sur le terrain des institutions publiques concernées. Si rien ne bouge pour encadrer de façon plus rationnelle le bâti dans les grandes villes, on est véritablement devant des bombes à retardement. Après le modèle des cités dortoirs des années 1980 et les fameuses constructions dites “coloniales”, qui sont à l'origine, entre autres, de la révolte populaire du 5 octobre 1988 et de la décennie de violence sanglante, nous voici devant un phénomène sociologique presque similaire.
A-t-on médité les leçons de ces poussées populaires de violence ? Rien ne le prouve, nous semble-t-il, puisque les cités AADL ont reproduit quasiment le même schéma : des tours mieux achevées, mais avec des vices dans la construction. Même si la crise de logement a été atténuée, quasiment toutes les cités souffrent de l'absence de structures d'accompagnement socioculturelles. En effet, il y a manque flagrant de nouvelles infrastructures scolaires, de centres culturels de proximité, de centres de formation professionnelle, de maisons de jeunes pour occuper les chômeurs qui tiennent les murs à longueur de journée, des voies de transport spacieuses à même d'éviter les encombrements et d'espaces verts (jardins, parcs). En un mot, on est face à un exemple d'absence de planification.
Où va l'Algérie avec ce début de dégradation du nouveau bâti, à cause de la mauvaise gestion notamment de l'AADL ? Comble : les copropriétaires paient des charges mensuelles sans que les prestations figurant dans la traite, notamment la sécurité et l'entretien des espaces communs, ne soient assurées. Les cités AADL sont tragiquement livrées à elles-mêmes. Presque le même topo dans les cités ou bâtis de l'époque coloniale, puisque la réglementation relative à la copropriété est loin d'être appliquée : absence de syndics dans de nombreux immeubles. Tous les dépassements sont alors permis. Manque d'hygiène, occupation illégale des espaces communs, dégradation rapide du patrimoine immobilier en raison de l'incivisme de certains citoyens.
Les communes sont également dépassées : empiètement de certaines propriétés privées sur les espaces réservés aux piétons. C'est la loi du plus fort, voire “la jungle urbanistique”. Devant l'absence de l'Etat, on assiste à une situation de passivité des élus et des électeurs qui n'annonce pas des lendemains heureux. Il est temps de mettre fin à cette anarchie, si on veut que nos cités soient des espaces de convivialité et de rayonnement culturel et scientifique.


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