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Bougous, le douar qui ne porte pas son nom
L'ancien village socialiste souffre de l'enclavement
Publié dans Liberté le 10 - 12 - 2009

Bougous, commune frontalière de la wilaya d'El-Tarf, souffre le martyre. Les habitants du village protestent contre des conditions d'existence très difficiles.
Certains d'entre eux, rencontrés lors de notre reportage, évoquent plusieurs problèmes tels que les coupures de courant, le manque d'eau potable, l'absence de raccordement au réseau de gaz de ville, le déficit en transport scolaire, les problèmes de santé publique et de l'aménagement des chaussées.
Désappointé, un citoyen nous a affirmé que cette petite localité n'a bénéficié que de faibles projets depuis les années 1990, à l'exception d'un projet de 40 logements, d'une salle de soins en cours de réalisation et d'un barrage. Pire, après la réalisation de ce dernier, la population de cette municipalité continue à manquer d'eau. Ce même citoyen ajoute que l'ensemble des maisons du village demeurent inhabitables en plus du problème des coupures électriques qui engendrent d'autres problèmes. Une personne âgée, dont les rides portent la misère de ce douar, soulève le problème des chaussées qui se trouvent dans un état lamentable, notamment pendant l'hiver. Les citoyens s'interrogent sur les raisons qui font que leur village ne bénéficie pas de projets de développement, à l'image des autres villages du pays.
“Cette commune, à l'instar d'autres localités rurales de la région, a donné le meilleur de ses fils à la Révolution. Plusieurs hauts responsables actuels ont vécu la situation de cette commune, encore enclavée, mais depuis qu'ils sont à Alger dans des fauteuils moelleux, ils ne se rappellent plus de leur dechra”, dit un sexagénaire. “Pourquoi on aura le gaz de ville à Bougous qu'après 2013 ?” s'interroge un autre. “D'ici là, énormément d'eau aura coulé sous le pont”, répond un jeune universitaire.
Ici, les jeunes sont, dans leur majorité, voués à l'oisiveté, mère de tous les vices. Jusqu'à aujourd'hui, ils ne disposent ni d'un stade digne de nom ni d'une Maison de jeunes pour les occuper. Ils jouent au ballon sur un terrain vague exposés à tous les risques.
Un habitant, berger de son état, nous raconte son patelin. “Je me souviens, dit-il, du jour où le président Boumediene avait posé la première pierre de ce village socialiste. Il avait murmuré à un notable qu'il transformera Bougous en un lieu touristique. Depuis, la mauvaise gestion de ceux qui ont pris en main sa destinée lui a fait perdre ses valeurs et leur affairisme a tué toute forme de savoir-faire.” Ici, comme dans plusieurs localités enclavées, les habitants n'ont pas le droit de tomber malades, surtout la nuit, car le seul moyen de s'en sortir est de faire appel aux transporteurs clandestins pour évacuer le malade vers l'hôpital du chef-lieu de wilaya à El-Tarf. L'autre problème soulevé par ce citoyen est bien celui de l'eau et le projet du lycée dont a bénéficié la commune et qui traîne en longueur. Les lycéens continuent de se rendre jusqu'à Aïn El-Assel, à trente kilomètres de là, à bord d'un car vieillot.


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