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Made in bladi face au made el kharedj
Publié dans Liberté le 21 - 12 - 2009

Ainsi, doucement mais sûrement, s'est arbitrairement installée une sorte de complexe d'infériorité, vis-à-vis des marques étrangères. Cela a marqué le début d'une nouvelle ère dans nos habitudes de consommation. La production nationale dans les années soixante-dix a prêché par un sens exagéré de la démesure. On se rappelle tous encore de l'âme, par trop révolutionnaire de l'époque. Même quand il s'agit de domaines socioéconomiques.
Eddi wela kheli !
Qui ne se souvient de la révolution agraire ou de la révolution industrielle. Même la culture n'y avait pas échappé avec, comme devise : la révolution culturelle. La communication, à ce temps-là, c'était le “tout va-t'en guerre'' ! Et à force de créer des entreprises de la taille, pour ainsi dire d'une ville, ingérables par une seule direction, tant elles étaient démesurées, la mauvaise gestion, voire la faillite ne pouvait que se profiler au bout. Bien entendu avec toutes les fâcheuses conséquences et suites que l'on a connues. Que de gâchis !
À propos justement de gâchis, et à titre d'exemple, combien de fois les consommateurs étaient navrés de retrouver en vitrine, toujours les mêmes modèles de vêtements, démodés, sans aucun effort de recherche, ni dans les formes ni dans les couleurs. Des vêtements pourtant coupés dans d'excellents tissus. Aucune attention n'était portée au travail effectué par les entreprises nationales de l'époque, chargées des textiles et de l'habillement. Vendre ou pas était le cadet des soucis, des salariés de ces sociétés. Tant que la paye était garantie...
Charika gadra ?
Leur peu enviable situation après la fermeture de leur entreprise a été un tant soit peu aidée par un laxisme collectif, des plus contestables, fait d'absentéisme et autre délaissement de l'outil de travail... Ils sont aujourd'hui rattrapés par l'histoire ! Ceci est valable pour bon nombre d'entreprises de ce temps-là, notamment celles atteintes de gigantisme ! Comble du paradoxe, on parvenait, malgré une matière première et des intrants de premier choix, à fabriquer un produit de piètre qualité ! En fait, l'entreprise des années soixante-dix avait atteint des proportions tellement grandes, que cela devenait ingérable. Il ne pouvait y avoir un feed-back. Un retour d'écoute nécessaire pour rectifier le tir. Comme cela se fait aujourd'hui grâce au redimensionnement des sociétés. À l'image des microentreprises, à taille humaine, où toute communication verticale ou horizontale, est possible. C'est notamment le cas des PME/PMI, fer de lance d'une économie moderne.
La forme, ça compte !
Le marketing, ce fantastique concept immatériel a tant apporté pour l'entreprise moderne. En termes de plus-value, les différentes techniques de communication ont souvent, avec habilité, réussi à trouver la cible. Aller à l'essentiel. Et dans le fond et dans la forme.
Une entreprise, bien épaulée par un solide “staff marketing” donnera à une production, d'où qu'elle vienne, toutes ses chances de séduire le client ! Remarque, la production nationale n'a pas beaucoup orienté sa politique commerciale dans cette direction.
En effet, faut reconnaître que les produits fabriqués localement pour nombre d'entre eux ont grise mine ! Leur packaging fait cruellement défaut.
Or, dans un produit donné, il y a le contenu et le contenant. Avant même d'utiliser un produit ou goûter son contenu, on est face à un conditionnement. C'est le premier contact. Une sorte de vitrine. L'emballage a pour rôle, en plus d'emballer un produit, celui d'emballer le client !
Tout est dans l'emballage
L'emballage ne remplit pas seulement une fonction technique. Il doit aussi mettre en valeur le produit et la marque. C'est un véritable outil de communication. Il est à considérer comme un produit à part entière. Actuellement avec les nouvelles techniques de conception, l'emballage est créé en deux et en trois dimensions. La réalisation du volume du contenant ainsi que la décoration sur la surface relève du domaine du design industriel et du graphisme. L'emballage joue aussi un rôle stratégique qui va bien au-delà de ses fonctions élémentaires de protection, transport, etc. C'est pourquoi les designers préfèrent employer le mot anglais packaging. Son premier objectif est d'attirer l'attention et séduire le consommateur. Il doit mettre en valeur l'originalité et souligner le célèbre “plus” du produit. Il doit aussi véhiculer les valeurs de la marque. Autant de missions qui en font, selon la formule courante, le premier média de la marque.
Résolument design !
Aujourd'hui, pour prospérer et continuer à susciter l'intérêt des consommateurs, une entreprise doit pouvoir innover et proposer sans cesse de nouveaux produits sur le marché. Alors, on fait jouer la carte du design. Activité créatrice par excellence, le design conjugue à la fois créativité et utilité. Il peut s'avérer être un atout majeur au développement d'une société.
On le retrouve partout, dans l'automobile, la décoration intérieure, l'environnement, la grande distribution, la mode. Sa place est prépondérante.
Le travail de designer requiert plusieurs qualités. Pour le lancement d'un nouveau produit, ou en période de crise, il doit faire une étude approfondie des critères techniques d'un objet. La structure, les couleurs, l'ergonomie, le style, les symboles, la typographie du texte et le message essentiel à diffuser.
D'autre part, un bon conditionnement, packaging, ou le design, de manière générale, a sans aucun doute, un impact largement positif sur l'image d'une entreprise ou d'une marque. Elle sera perçue encore plus dynamique et plus moderne que ses concurrentes. En un mot, ça fait vendre !
Alors, soyons résolument design !


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