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Le salaire de la santé
Publié dans Liberté le 27 - 03 - 2010

Entre le serment d'Hippocrate du médecin et la mission du service public de l'Etat, un juste milieu n'est pas impossible mais pour ce faire, il faut d'abord un dialogue entre les deux parties et un débat ouvert et en même temps contradictoire pour faire la part des choses.
Les établissements hospitaliers sont donc le reflet de la considération accordée à ceux qui y exercent : les médecins du secteur public. Ces derniers, après trois mois d'âpres luttes contre la tutelle, se sentent quelque peu abandonnés à leur sort, contrairement aux travailleurs de l'éducation qui ont eu quelque part gain de cause. Il faut reconnaître que le responsable de ce dernier secteur est allé sur le terrain, a reçu les syndicats et négocié avec eux. La médiatisation ayant fait le reste. Ce qui n'a pas été le cas pour le ministre de la Santé qui a fermé les grilles de son département pour ne pas entendre des doléances légitimes.
Il est inconcevable qu'un médecin, même généraliste, ne dépasse pas les 50 000 dinars, y compris les gardes dont la prime n'arrive pas à couvrir le repas pris en dehors de chez lui. C'est un exemple de salaire de la santé.
Avec un cursus d'un bac +7 (pour les généralistes) et +12 pour les spécialistes obligés de passer par un concours assimilable à un parcours du combattant, le spécialiste de la santé se retrouve en fin de course avec un salaire mensuel équivalent à ce que gagne un gardien de parking ou un maître d'hôtel comme pourboires. La comparaison n'est pas à faire avec leurs confrères mieux lotis dans le secteur privé où la normalisation des différents actes tarde à pointer du nez. Comment alors leur en vouloir de refuser des affectations loin de chez eux où ils trouvent au moins la chaleur familiale ?
Entre le serment d'Hippocrate du médecin et la mission du service public de l'Etat, un juste milieu n'est pas impossible mais pour ce faire, il faut d'abord un dialogue entre les deux parties et un débat ouvert et en même temps contradictoire pour faire la part des choses. Toutefois, ce n'est pas en utilisant un ton menaçant et en jetant l'opprobre sur le corps médical qu'il accuse, en généralisant, d'exercer dans le privé que le ministre arrivera à faire baisser la tension. Au contraire, il ne fait qu'envenimer les choses. Si on avait reproché aux enseignants de prendre les élèves en otages, n'est-il pas de même pour les médecins qui privent les plus nécessiteux, ceux qui font appel aux hôpitaux, de soins ?
La balle est dans le camp des pouvoirs publics pour amorcer un dialogue de gens mûrs et sensés et ne pas répondre par la menace verbale et physique.
O. A.
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