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Une quête d'humanisme
LA PIÈCE THEÂTRALE “L'ENSEIGNEUR” PRESENTEE AU CENTRE CULTUREL FRANÇAIS D'ALGER
Publié dans Liberté le 24 - 02 - 2011

Avant, à chaque rentrée des classes, l'unique recommandation des parents à leur progéniture était de respecter leur professeur. Cet être au savoir supérieur, idéalisé des années durant, voire des siècles. Mais qu'en est-il aujourd'hui ? Quel regard porte cette génération “high tech” sur celui qui lui inculque savoir et connaissance ? C'est autour de cette problématique que le Théâtre de la Passerelle a présenté la pièce l'Enseigneur, d'après un texte de Jean-Pierre Dopagne (éditions Lansman) et une mise en scène de Michel Bruzat, mardi à 19h au Centre culturel français. Ce monologue a été conçu pour un personnage masculin, l'auteur a fait une exception, autorisant la comédienne Flavie Avargues à l'interpréter.
Une scène vide, nue. Un pupitre d'écolier, le professeur. Un discours sans artifice, véridique. Debout, la comédienne commence sa “diatribe”. Des phrases, des déclarations sous le couvert de la confession… Tout cela déclenche l'hilarité de la salle. “Les élèves sont comme les animaux : ils agissent non par intelligence, mais par instinct.” C'est ce que déclare ce professeur, désabusé par l'indifférence de ses élèves, de son entourage professionnel ; brisé par la violence du milieu scolaire.
Avec un cynisme poussé, enrobé d'une tendresse au vitriol, Flavie Avargues déballe, pendant une 1h20, des vérités. Ses propos, telle la “madeleine de Proust”, font ressurgir nos souvenirs scolaires, joyeux pour certains, tristes pour d'autres. Des propos qui donnent à réfléchir. L'enseigneur relate l'histoire d'une femme professeur. À la limite du supportable, elle commet un acte, celui de tirer sur ses élèves. Cet acte “répréhensible” lui vaut la prison et l'indignation de la société. Après quelques années à “l'ombre”, la justice réajuste la peine et la condamne à raconter son histoire tous les soirs dans un théâtre. Là, elle fait le parallèle entre ses élèves et le public. Le jeu aéré, tout en mouvement, et la fluidité du texte ont permis à la comédienne de capter le spectateur dès les premières phrases énoncées. Il en est de même pour la scénographie qui a été essentiellement axée sur la lumière mettant ainsi en “valeur” le jeu. L'Enseigneur, au-delà de son côté humoristique décalé, aborde l'absurde. Comme Meurseault, dans l'Etranger de Camus, ce professeur est condamné, non pas parce qu'il a tué, mais parce qu'il a eu un moment de faiblesse. Car, comme signalé dans le synopsis de la pièce, “bien plus qu'un règlement de compte avec l'école et le théâtre, ce monologue est un appel pour une société plus humaine” .


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