Cela se passe sur le site takamtikou.com (revue en ligne du livre et de la lecture des enfants et des jeunes pour l'Afrique, monde arabe, Caraïbe et Océan indien). Un exercice sympathique que propose le journaliste qui fait parler Zina et Bouzid directement avec leur créateur, le plus prolifique des auteurs de BD algériens Slim. Attention, voilà un petit scoop : Zina : Tu me fais dire que je suis “femme de Bouzid (!), belle, intelligente et moderniste”. C'est vrai que je suis la sagesse incarnée, heureusement que je suis là pour aider Bouzid à réfléchir… Mais est-ce qu'à un moment mes lecteurs pourront me voir sans voile ? Dans la première version de ma BD, tu allais à Hussein Dey rencontrer ta cousine. C'est là que tu retirais ton voile et on voyait ton visage — c'est la seule vignette de toi sans le voile. Par la suite, je me suis rendu compte qu'il ne me fallait pas te “défigurer” : tu es voilée et ça ne change en rien ton statut de femme libre, intelligente et belle. Peut-on contrôler internet ? Quelques citations glanées dans un article intitulé “Internet ne peut pas être contrôlé, autant s'y faire”, qui, le moins qu'on puisse dire, rassurent les paranoweb que nous sommes : “Tout ce qui est facile à contrôler est facile à détruire. Internet est difficile à détruire. Donc Internet est difficile à contrôler.” “Internet est supranational. Il existera toujours des paradis numériques. Donc l'information ne pourra jamais être contrôlée.” “Le droit de recevoir et diffuser de l'information est inaliénable. Internet est à ce jour l'unique moyen d'exercer ce droit. Donc tout contrôle d'Internet risque d'être contraire aux droits de l'homme.” La dépression Facebook Les visages sont souriants, les statuts enthousiastes, les échanges joyeux : pour l'utilisateur qui ne se sent pas à la hauteur, Facebook peut favoriser la dépression. Les chercheurs ont donc ajouté un terme à leur vocabulaire psychologique : “la dépression-Facebook”, rapporte Associated Press. Pour les médecins, naviguer sur Facebook “peut être plus douloureux que d'être installé, tout seul, dans la cafétéria de son école ou d'autres situations qui peuvent rendre les adolescents malheureux”. En effet, “Facebook donne une vision biaisée de la réalité”. Autre cause de dépression : le harcèlement en ligne. AP rappelle le suicide de cette adolescente de 15 ans l'année dernière, harcelée sur Facebook. Les chercheurs nuancent l'impact négatif de Facebook sur l'état psychologique des adolescents : “être en contact avec ses amis et sa famille, partager des photos et ses pensées” peuvent justement avoir un effet positif sur les utilisateurs dépressifs. Difficile également de mesurer précisément l'impact de Facebook sur la santé mentale. “Les chercheurs restent partagés pour déterminer si cette dépression s'inscrit dans la continuité de ce que certains adolescents peuvent ressentir en d'autres circonstances ou si c'est un état propre à l'utilisation de ce réseau social.”