Dans le communiqué n°3, dont une copie a été remise à Liberté, la section syndicale de la direction de l'éducation affiliée à l'UGTA menace de recourir à une grève, “si la situation qui prévaut au sein de l'administration persiste”, lit-on dans le document qui fait état de l'existence d'un pourrissement de la situation en raison de l'attitude adoptée par le directeur et son secrétaire général, celle de la fuite en avant. En effet, la section syndicale a décidé “le gel du dialogue avec les deux responsables et d'opter pour la protestation et la grève comme nouvelle méthode de communication”. La section syndicale justifie ce durcissement par la non-satisfaction des revendications des travailleurs soulevées lors des précédentes rencontres entre leurs représentants et ceux de l'administration. M. Benmahi, SG de la section syndicale, nous a déclaré que cette situation n'a rien à voir avec la vague de protestations qui prévaut sur la scène nationale, et ce ne sont-là que des revendications purement locales qui ont été soulevées depuis septembre et qui sont restées en suspens. À ce titre, “une assemblée générale des travailleurs se tiendra dans les prochains jours pour entériner la décision de la grève et dont le directeur assumera la responsabilité”, ajoute le communiqué qui ira jusqu'à menacer de revendiquer le départ de “certaines têtes” qui se dressent face aux intérêts des travailleurs.
