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“Révolution” à la Maison-Blanche
Publié dans Liberté le 21 - 05 - 2011

Désormais fort des aspirations des peuples de la région, clairement affichées, Obama s'est montré convaincu d'un postulat : ce combat citoyen qui se fait jour, de Rabat à Sana, est de ceux que l'Homme mène pour la liberté, indépendamment de sa religion et de ses “spécificités culturelles”.
Rejeté par Tel-Aviv, décrié par Damas, qualifié de “délire” par le régime agonisant de Kadhafi et violemment critiqué par Téhéran, le discours de Barack Obama aura mécontenté les tenants du statu quo et les partisans de l'autocratie au Moyen-Orient et au Maghreb. C'est un signe probant quant au caractère “révolutionnaire” du changement qui, visiblement, s'est opéré à Washington à la faveur des mouvements de révolte dans les pays de la région.
Il faut dire que ces mouvements, qui ont déjà emporté deux symboles du pouvoir absolu, Ben Ali et Moubarak, n'ont fait que conforter cette vision américaine rénovée que le même Obama avait exposée en 2008, au Caire, puis en 2009, de manière plus explicite, à Accra.
Mais cette dernière sortie du patron de la Maison-blanche va encore plus loin. Désormais fort des aspirations des peuples de la région, clairement affichées, Obama s'est montré convaincu d'un postulat : ce combat citoyen qui se fait jour, de Rabat à Sana, est de ceux que l'Homme mène pour la liberté, indépendamment de sa religion et de ses “spécificités culturelles”. Fait significatif, le président américain a souligné la similitude entre le sacrifice de Bouazizi, qui a donné le coup d'envoi à la révolution du jasmin en Tunisie, et le refus de cette dame noire américaine qui, en refusant de se lever d'un siège “réservé aux Blancs”, avait donné un souffle décisif au combat contre l'apartheid aux Etats-Unis. C'est dorénavant ce postulat, basé sur la dimension universelle du libre arbitre de l'homme quant aux choix de ses dirigeants, et quant au droit d'exprimer ses opinions ou de manifester sa désapprobation, qui va fonder la démarche de la Maison-blanche vis-à-vis des pays arabes et de leurs régimes dictatoriaux respectifs qui se maintiennent par la fraude, la corruption et la répression et qui, dans bien des cas, servent de terreau au terrorisme. Obama voit d'ailleurs dans ces soulèvements populaires une défaite pour Al-Qaïda qui, du coup, apparaît enfin sous son vrai visage : une entreprise de marginaux, sans rapport avec les vraies attentes des peuples.
Sous Obama, l'Amérique fait donc sa “révolution”, et ceux qui juraient que les Etats-Unis ne peuvent soutenir le combat des peuples pour la liberté sans risquer de s'aliéner des alliés indispensables à la sauvegarde de leurs intérêts n'y auront vu que du feu. Si risque il y a, Obama semble décidé à le prendre, préférant investir dans la société civile plutôt que dans des autocraties finissantes, condamnées par leur propre peuple.
S. C.


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