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Syphax, ou le roi ressuscité
AIN TEMOUCHENT
Publié dans Liberté le 30 - 07 - 2011

Le dramaturge Bouziane Benachour vient encore une fois de s'affirmer dans son fief Aïn Témouchent et par ricochet de confirmer son talent à travers sa nouvelle pièce théâtrale, une tragédie intitulée Syphax, roi de Siga, capitale de Numidie, une production du TRO Abdelkader-Alloula. Cependant, cette fois-ci, l'écrivain journaliste Bouziane Benachour doit le succès de son chef-d'œuvre au talentueux Aïssa Moulfera, l'autre Témouchentois, et ce, à la faveur d'une mise en scène qui a ébahi plus d'un. Ce dernier, qui s'est contenté jusque-là, du rôle de réalisateur d'opérettes a montré qu'il recèle bien d'autres qualités avérées de metteur en scène puisqu'il n'a rien à envier aux autres scénaristes.
En tournée dans l'ouest du pays, dans le cadre de “Tlemcen, capitale de la culture islamique”, Syphax est beaucoup plus un devoir de mémoire qu'une simple pièce du 4e art puisqu'elle rappelle tout un pan de l'histoire méconnue de l'antique Algérie. La pièce raconte la vie de Syphax qui régnait sur le royaume Massaessyles à l'ouest du pays, un homme qui a su utiliser ses énergies politiques mais aussi guerrières pour l'édification d'un Etat moderne loin de toute idée tribale qui prévalait avant de s'accaparer du trône du royaume de Siga, capitale de Numidie.
Une tragédie qui incarne la personnalité du roi Syphax et ses positions. Cependant, il faut reconnaître que la difficulté de traiter ce genre artistique et historique réside dans le fait que cette variété n'est pas répandue en Algérie, car il n'est pas puisé du quotidien des Algériens, de leurs us et coutumes. C'est pourquoi le public qui a découvert cette pièce, s'est comporté avec enthousiasme avec ce groupe de jeunes aux ambitions mesurées certes, qui ont réussi avec la réalisation de cette toile théâtrale. D'ailleurs, il en redemande.
Réhabilité par l'auteur, le roi de Siga – actuellement un site rattaché à la commune de Oulhaça, située à une dizaine de km de la cité minière Béni-Saf qui prend position avec Carthage face aux Romains, faisait face aux intrigues de son ennemi juré Massinissa qui réussit à le mettre en prison après avoir conclu un accord avec Rome. Aïssa Moulfera qui a fait appel à Mohamed Himour, ce géant des planches du TRO qui a côtoyé le regretté Abdelkader Alloula pour le rôle de l'officier romain Lélius et à Brahim Hachemaoui un autre professionnel, a réussi son choix même s'il s'est contenté de distribuer d'autres rôles à de jeunes artistes amateurs à l'image de Laouni Ahmed, Badia Abdelkhalek, Bahria Zouach et Leïla Bensaïd.
La scénographie est signée Zaâboubi Abderrahmane (1er prix du Festival international de la danse contemporaine d'Alger) tandis que la musique a été l'œuvre des jeunes Nazim Kali, Ghorbal Abdellah et Mohamed Haimour. Quant aux costumes et autres décors, ils sont allusifs d'une période antique nous ramenant aux séquences cinématographiques des Maciste, Samson, Hercule et Ulysse. Enfin, le chorégraphe Djelloul Laïd sans mettre les jeunes comédiens en apprentissage dans une gêne, a utilisé un style aux techniques mesurées.


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