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La fille des Aurès
La nouvelle de Yasmine hanane
Publié dans Liberté le 25 - 09 - 2011

Résumé : Hakima demande à Athmane des renseignements sur le Dr Omar. Elle est fort surprise d'apprendre que cet homme n'était pas médecin. C'est un simple infirmier qui, pour épater ses conquêtes, se faisait passer comme tel. Pis encore, l'homme était marié et avait une famille, mais cela ne l'empêchait apparemment pas de profiter de l'innocence de jeunes premières.
35eme partie
Hakima porte une main à sa bouche.
- Pauvre Nawel. Comment vais-je lui annoncer ça ?
- Il faut lui en parler avant qu'il ne soit trop tard. Cet homme sans scrupules est capable de tout. Tout à l'heure, j'irai moi-même lui en toucher un mot. S'il s'avisera tournoyer encore autour de Nawel, fais-le moi savoir tout de suite.
Sidérée Hakima se lève :
- Incroyable. Je ne me trompe jamais en matière d'intuition. J'ai donc bien vu.
Athmane lui tapote le bras :
- Même si tu n'avais rien vu ni rien su, la vérité aurait éclaté un jour ou l'autre. Seulement, Nawel y aurait peut-être déjà laissé des plumes.
- Je vais rentrer Athmane. Il faut que je parle à Nawel.
- Parfait ! Mais vas-y doucement….Un cœur amoureux, ne voit que tu feu….
- Ah ! Tu en connais des choses on dirait…. ?
Athmane fait un clin d'œil :
- Plus que tu n'en sais.
Hakima rentre à la cité U et retrouve une Nawel effondrée. Cette dernière lui raconte, qu'en sortant de la faculté, elle avait vu le Dr Omar qui faisait le pied de grue sur le trottoir d'en face. D'emblée, elle avait cru qu'il l'attendait. Mal lui en pris car une jeune blonde l'avait rejoint et était montée dans son véhicule. Omar n'avait même pas remarqué que Nawel l'observait.
- C'est peut-être sa sœur, lance Hakima d'un air ironique.
- Heu…J'avoue que je n'y avais pas pensé. Mais si c'est le cas, je devrais avoir honte de moi-même.
- Non (Hakima secoue la tête) ! Non…c'est à lui d'avoir honte. Ce type est un salopard de la pire espèce…
-Hein ? Comment...comment oses-tu… ?
- J'ai osé Nawel ; pour ton bien, j‘ai osé aller retrouver Athmane, qui m'a dévoilé beaucoup de choses…Des choses qui n'honorent pas du tout notre bonhomme.
Hakima rapporte à son amie toute la vérité. Elle n'omettra aucun détail pour la mettre en garde contre ce vaurien qui aurait pu lui gâcher la vie.
Nawel pleura ce jour-là toutes les larmes de son cœur. De dépit…de rage et de rancœur….Il y a donc des gens qui n'ont ni conscience ni foi. La leçon avait été très dure à assimiler, mais, depuis ce jour, Nawel ne reparla plus ni d'hommes ni de sorties galantes ni encore moins d'aventures.
À l'instar de Hakima, elle se lança corps et âme dans ses études.
UN BEL AVENIR, MAIS…
Cinq années passèrent. Hakima venait de terminer ses études et faisait des stages pratiques dans des quotidiens et des agences de communication. Son sérieux et son assiduité lui permirent de décrocher très facilement un poste de travail dans un des quotidiens les plus connus. Le rédacteur en chef et les chefs de rubrique se “l'arrachaient”. En fin de compte, elle décida d'opter pour la rubrique culturelle, où plusieurs opportunités d'approfondir ses connaissances lui étaient permises.
Malgré sa réussite, la jeune fille garda le contact avec Malek et ses enfants. De temps à autre, elle leur rendait visite et les mettait au courant de ses projets. Dalila venait de boucler ses 16 ans, et Sofiane avait déjà 21 ans. Grace à l'aide précieuse de Hakima, il faisait des études en sciences commerciales ; il était bien loin de l'adolescent immature qu'elle avait rencontré des années plus tôt. Hakima ressentait maintenant cette satisfaction du devoir accompli. Elle avait tellement craint de faillir dans sa tâche d'éducatrice qu'elle se sentait un peu coupable de quitter cette “famille” sans s'assurer sur l'avenir de ses deux poulains.
Dalila faisait des progrès considérables et s'améliorait de jour en jour. Si elle ne parlait pas couramment, elle assimilait ce qu'on lui disait et s'avéra assez intelligente pour se prendre en charge elle-même.
Elle était très attachée à Hakima, et cette dernière n'était pas indifférente à cet attachement qu'elle comprenait fort bien.
Nawel, de son côté, avait décroché son diplôme de médecine. Grâce à Athmane, qui l'avait encadrée pour son internat, elle a pu accéder à un poste de travail dans le même hôpital tout en se promettant d'avoir un jour son propre cabinet.
Les deux jeunes filles partageait toujours la même chambre d'université. Nawel ne voulait plus retourner chez elle et n'allait dans la grande villa de son père que pour lui rendre visite de temps à autre, lorsqu'il n'était pas en voyage.
Par contre Hakima, elle, n'avait pas où aller. D'ailleurs, elle s'était inscrite dans une coopérative immobilière afin d'avoir un jour ce “petit chez-soi” dont elle avait tant rêvé.
Elle se disait que d'ici là, si Nawel n'était pas encore mariée, c'est elle qui va l'héberger cette fois-ci. Grâce à sa présence, Hakima avait su reprendre pied. Nawel était pour elle non seulement sa confidente mais aussi cette image réelle d'une société qui tentait de se fier aux apparences, sans tenir compte ni des sentiments ni de la dignité d'une personne.
Non ! elle n'abandonnera jamais Nawel. Même si, un jour, elles devraient se quitter ; leur amitié survivra malgré les aléas de la vie.
(À suivre)
Y. H.


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