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La fille des Aurès
La nouvelle de Yasmine hanane
Publié dans Liberté le 12 - 09 - 2011

Résumé : Alors qu'elle était encore à l'hôpital, Hakima rencontre Nesma, la fiancée de Athmane. Cette dernière les surprend ensemble et la jeune fille sentit une jalousie. Mais Nesma est sympa, et très vite, elles devinrent amie. Athmane juge qu'il était de trop, et leur propose de l'épargner à l'avenir.
26eme partie
Hakima rougit et eut honte d'elle-même, Athmane a dû surprendre son air contrarié lorsque ses yeux avaient croisé ceux de Nesma.
- Ne t'en fait donc pas mon cher ami… Mon avenir occupe largement mon esprit, et même mes conversations ne pourraient porter que sur mes études.
Ils se quittèrent et Hakima s'empressa de s'inscrire à l'université et se prépara à quitter définitivement l'orphelinat. Certes, elle n'avait pas encore réglé le problème de son hébergement à la cité universitaire, mais cela ne saurait tarder puisque Athmane lui avait confirmé que le problème ne se poserait pas.
Elle se met donc d'emblée à préparer ses affaires et se demanda si un jour elle reviendrait dans cet institution afin de se remémorer les années de son enfance. Elle eut une pensée pour sa “maman”, et en ressentit plus que jamais son absence.
Elle versa quelques larmes, puis se calma. Après tout, elle ne pouvait rien changer à son destin. La providence avait tout de même mis sur son chemin des gens comme Athmane et Nesma. Elle n'était pas seule… Elle ne cessait de se répéter que d'autres filles dans son cas avaient “virées”. La glissade était facile… Très facile pour celles qui se laissent entraîner. Houria rentrait tous les soirs très tard… Elle fumait, buvait, fréquentait des endroits mal famés, et maintenant, elle ne cache plus son jeu. On lui avait déjà intimé l'ordre de quitter les lieux au plus vite et elle a avoué au responsable de l'institution qu'elle travaillait dans un “restaurant” et que son patron voulait la demander en mariage.
Elle avait 20 ans, mais en paraissait bien plus. Son maquillage extravagant et ses tenues trop “voyantes”, la faisaient paraître bien plus vieille. Hakima se rappelait du jour, où en revenant de l'hôpital, elle l'avait surprise en train d'essuyer son rouge à lèvres rouge sang à l'entrée de l'orphelinat. Peut-être que personne ne s'était douté à l'époque, mais Hakima avait déjà flairé le parfum. Houria était déjà partie… et bien partie.
Une semaine passe et Athmane vint chercher Hakima pour la présenter à Malek l'industriel. Elle s'empressa de l'accompagner et fut surprise de découvrir que l'idée qu'elle s'était faite de l'homme était totalement fausse.
Malek était la sagesse elle-même. Il accueille Athmane avec un large sourire et embrassa Hakima sur les deux joues. Un geste affectueux et paternel que Hakima apprécia. Rien en lui ne dénotait la malice ou l'hypocrisie. Bien au contraire, l'homme semblait très ouvert d'esprit et très réceptif.
La maison était vaste et bien entretenue. Dans le grand couloir où trônait une console en marbre, des plantes étaient disposées et donnaient à l'entrée un air gai.
Ils pénétrèrent dans un salon luxueux et Malek leur fait servir des boissons fraîches, avant de faire venir sa fille Dalila.
La petite trisomique, toute souriante, vint tout bonnement se blottir contre Hakima.
- J'avoue que je n'y comprends plus rien. D'habitude, ma malheureuse fille fuyait à la vue d'un étranger…
- Les enfants savent reconnaître les personnes, dit Athmane ému… Ils savent ressentir la profondeur de leur personnalité.
Dalila souriait toujours et Hakima passe une main caressante sur sa chevelure soyeuse :
- Nous deviendrons de grandes amies à coup sûr.
- J'en suis certain… Et j'espère que ça sera aussi le cas pour mon fils Sofiane.
- Où est-il donc notre jeune homme. ?
- Il joue au tennis. Il ne va pas tarder à rentrer.
À ce moment précis, la porte du salon s'ouvre, et un jeune garçon à peine sortie de l'enfance, fait son entrée et demeure bouche bée un moment avant de demander :
- Qui sont ces gens père ?
Malek se racle la gorge :
- Euh… Viens d'abord les saluer fiston. Je te présente Athmane et Hakima.
Hakima va s'occuper de Dalila et de toi.
- Je n'ai pas besoin qu'on s'occupe de moi.
- Je sais… Mais on a toujours besoin d'un plus grand que soi-même pour nous conseiller.
Sofiane lance un coup d'œil meurtrier à Hakima qui ne broncha pas, puis tourna les talons pour quitter les lieux :
- Attends donc, je n'ai pas fini de parler.
Le jeune garçon referme la porte derrière lui sans répondre. Malek se laisse tomber sur un sofa :
- Voilà le résultat d'une éducation non assumée.
- Ce n'est rien. Je saurais lui parler. Il est juste un peu intimidé.
- Non ma fille. Sofiane n'est pas timide. Il est malheureux. Il souffre de l'absence de sa mère…
(À suivre)
Y. H.


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