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BHL, faiseur de guerres pour le compte de la France
L'élysée a fourni armes et soldats aux “rebelles” libyens
Publié dans Liberté le 08 - 11 - 2011

Le sous-traitant Bernard-Henry Lévy ne se gêne aucunement à revendiquer son rôle de faiseur de guerres dans le monde arabe, sous le couvert de “Printemps arabe”. Dans un livre La guerre sans l'aimer, ce “philosophe”, à temps perdu, confirme que la France a fourni directement, et souvent par le biais du Qatar, d'importantes quantités d'armes aux “rebelles” libyens.
Le faiseur de guerres affirme que c'est lui qui a convaincu le président Sarkozy de s'engager diplomatiquement et militairement dans le conflit libyen. BHL était à Benghazi, le 5 mars, quelques heures seulement après la formation du Conseil national de transition (CNT). Son président, Moustapha Abdeljalil, est un “inconnu”, reconnaît BHL. Mais il lui propose tout de même de transmettre des messages à Nicolas Sarkozy et d'emmener une délégation des rebelles à Paris. Puis quelques instants plus tard, il donne un coup de téléphone au président français. “Mon idée est de ramener à Paris une délégation de ce conseil qui vient de se former (...) Accepterais-tu de recevoir, personnellement, cette délégation ?” dit-il au président français. “Bien sûr”, répond Nicolas Sarkozy. La délégation sera reçue le 10 mars à l'Elysée. La France reconnaîtra alors la première le CNT. Il y aura ensuite les tractations à l'ONU, puis le 19 mars le déclenchement de l'opération militaire aérienne, franco-anglo-américaine puis de l'Otan, en Libye. Selon le récit de Bernard-Henri Lévy, la France accorde aussi une aide militaire importante sur le terrain aux forces du CNT. Dès le 29 mars, BHL rapporte à Nicolas Sarkozy une discussion qu'il a eue avec le Premier ministre du CNT, Mahmoud Jibril : “Les armes françaises arrivent, les instructeurs aussi. J'ai l'impression que les choses avancent.” Réponse du président français : “C'est vrai (...) On n'était pas sûr qu'ils avaient les moyens de leur fougue et on a donc dû les stopper. Pas assez d'armes, mais pas assez de formation non plus.” Cette aide militaire française prendra un nouveau tournant avec une visite à Paris, le 13 avril, d'Abdel Fatah Younès, le chef militaire des rebelles et ancien ministre de l'Intérieur de Kadhafi. Il sera assassiné le 28 juillet à Benghazi, dans des circonstances troubles. Ce 13 avril à minuit, dans un palais de l'Elysée déserté, BHL amène discrètement à Nicolas Sarkozy Abdel Fatah Younès et d'autres chefs militaires rebelles, rencontrés lors d'une visite en Libye. Le président français rappelle l'aide militaire déjà fournie par le Qatar, ou via le Qatar, et les instructeurs français déjà sur le terrain. Puis il dit : “Vous avez besoin de quoi au juste ?”
Un des participants lui tend une liste où il est question de blindés, de matériel de transmission, de RPG, de kalachnikovs et de lance-missiles. Le lendemain, dans un grand hôtel parisien, Younès recevra la visite du responsable de la société française Panhard, spécialisée dans les blindés, muni de son catalogue et de bons de commande. “Le matériel est sur zone, en fait. C'est du très beau matériel. Et comme l'acheteur — vous voyez qui je veux dire — ne l'a jamais payé, nous pouvons livrer très vite.”
Les combattants du Djebel Nefousa recevront 40 tonnes de matériel, via les pays arabes amis, dit BHL dans son livre, en citant Nicolas Sarkozy. Puis, quelques semaines plus tard, ce sont les chefs militaires de Misrata que l'écrivain amènera à l'Elysée. Mêmes demandes et mêmes promesses. Que faut-il retenir des “révélations” du soldat BHL ? D'abord que la France a reconnu, en juin dernier, avoir livré des armes aux “rebelles” libyens, même si, officiellement, elle a tenté d'en minimiser la portée.
En réalité, les livraisons étaient beaucoup plus importantes. Selon BHL, bien d'autres livraisons ont eu lieu à d'autres endroits et beaucoup plus tôt. Le 16 avril, Nicolas Sarkozy reçoit en secret le chef militaire de la rébellion libyenne, le général Younès, celui-là même qui sera assassiné quelques semaines plus tard. Younès lui demande des armes. Mais “nous vous aidons déjà, lui répond le président français. Nous avons livré, nous vous livrons, beaucoup de choses… (…) Nous livrons à travers le Qatar, bien sûr. Mais cela ne trompe personne. Tout le monde sait que les armes livrées par le Qatar sont des armes livrées par la France. Est-ce que quelqu'un, parmi vous, imagine une seule seconde que, quand on dit ‘des armes livrées par le Qatar', c'est le Qatar qui envoie les armes ?” Seconde révélation : La France a toujours nié avoir envoyé des soldats au sol, y compris des instructeurs. Or ce même 16 avril, Nicolas Sarkozy demande à son conseiller diplomatique : “Nous en avons combien, au juste, des instructeurs français au sol ?” Après la réponse “inaudible” du diplomate, le président enchaîne à l'adresse du général Younès : “Peu importe le nombre exact. Des Français parlant arabe, on vous en a mis un certain nombre. On va, dans les jours ou les semaines qui viennent, en mettre encore.” Il en est de même pour les forces spéciales au sol.
La France et la Grande-Bretagne ont dépêché des troupes au sol pour diriger des opérations précises, entraîner des commandos et apporter aide et assistance. Le soldat BHL peut bien se reposer, à présent, en se reconvertissant à l'écriture, en attendant une autre guerre à déclencher quelque part.
Azzeddine Bensouiah
Anonyme un ALGERIEN 08-11-2011 18:17
tacot 08-11-2011 12:03


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