Le ministère de la Justice lance des sessions de formation au profit des magistrats et fonctionnaires    Agression sioniste: les familles de Ghaza peinent à nourrir leurs enfants    Cyclisme/Tour du Cameroun: Islam Mansouri vainqueur du maillot jaune de la 21e édition    L'Observatoire national de la société civile tient sa septième session ordinaire    Le président de la République préside une réunion du Conseil des ministres    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'alourdit à 55.362 martyrs    Baccalauréat 2025: la première journée des épreuves marquée par une bonne organisation dans les wilayas de l'est du pays    Air Algérie: réception de nouveaux avions à partir de septembre prochain    Chaib et Ouadah participent à une rencontre organisée par le consulat d'Algérie à Nice sur l'entrepreneuriat au service des porteurs de projets issus de la diaspora    Baccalauréat 2025 : plus de 105.000 candidats passent l'examen dans le Sud    Le ministre de la santé rencontre à Tunis son homologue omanais    Emission d'une série de timbres postaux intitulée "femmes et hommes de théâtre"    Plus de 878 mille candidats entament ce dimanche les épreuves du baccalauréat    L'Etat et la société mobilisés    « L'Algérie a réussi un exploit stratégique »    Une fin de saison en toute sportivité    Ce qu'il faut savoir sur la Coupe du monde des clubs    Poumon du développement, améliorer la gestion de la politique des transports en l'Algérie    Les zones de prédilection de corruption dans les marchés publics    Le Monde au chevet de l'armée d'Israël ou comment on fabrique l'innocence    La folie fatale de Netanyahou qui le rapproche de sa fin !    La France reporte la conférence internationale sur la Palestine    Des chercheurs ont créé un outil pour repérer les ouvrages toxiques    Activités variées à l'Ouest du pays à l'occasion de la Journée nationale de l'artiste    Tour du Cameroun: l'Algérien Islam Mansouri nouveau maillot jaune    Chargé par le président de la République, le Premier ministre préside la cérémonie de remise du Prix du Président de la République pour les jeunes créateurs    Le chef de l'AIEA appelle l'entité sioniste à la plus grande retenue après ses attaques contre l'Iran    Foot/Tournoi amical (U17) /Algérie-Tunisie : la sélection algérienne poursuit sa préparation à Blida    Lundi 30 juin 2025, dernier délai pour soumettre les candidatures    La saison 2024/2025 sélectionne son champion    L'Ensemble ''Senâa'' de musique andalouse rend hommage à Mohamed Khaznadji    Des maisons de jeunes mobilisées pour accueillir les candidats durant la période d'examen    Début de la campagne moisson-battage dans les wilayas du nord, indicateurs annonciateurs d'une récolte abondante    L'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel met en garde    L'Algérie est en mesure de relever toute sorte de défis !    Une série d'accords signés entre l'Algérie et le Rwanda    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



BHL, faiseur de guerres pour le compte de la France
L'élysée a fourni armes et soldats aux “rebelles” libyens
Publié dans Liberté le 08 - 11 - 2011

Le sous-traitant Bernard-Henry Lévy ne se gêne aucunement à revendiquer son rôle de faiseur de guerres dans le monde arabe, sous le couvert de “Printemps arabe”. Dans un livre La guerre sans l'aimer, ce “philosophe”, à temps perdu, confirme que la France a fourni directement, et souvent par le biais du Qatar, d'importantes quantités d'armes aux “rebelles” libyens.
Le faiseur de guerres affirme que c'est lui qui a convaincu le président Sarkozy de s'engager diplomatiquement et militairement dans le conflit libyen. BHL était à Benghazi, le 5 mars, quelques heures seulement après la formation du Conseil national de transition (CNT). Son président, Moustapha Abdeljalil, est un “inconnu”, reconnaît BHL. Mais il lui propose tout de même de transmettre des messages à Nicolas Sarkozy et d'emmener une délégation des rebelles à Paris. Puis quelques instants plus tard, il donne un coup de téléphone au président français. “Mon idée est de ramener à Paris une délégation de ce conseil qui vient de se former (...) Accepterais-tu de recevoir, personnellement, cette délégation ?” dit-il au président français. “Bien sûr”, répond Nicolas Sarkozy. La délégation sera reçue le 10 mars à l'Elysée. La France reconnaîtra alors la première le CNT. Il y aura ensuite les tractations à l'ONU, puis le 19 mars le déclenchement de l'opération militaire aérienne, franco-anglo-américaine puis de l'Otan, en Libye. Selon le récit de Bernard-Henri Lévy, la France accorde aussi une aide militaire importante sur le terrain aux forces du CNT. Dès le 29 mars, BHL rapporte à Nicolas Sarkozy une discussion qu'il a eue avec le Premier ministre du CNT, Mahmoud Jibril : “Les armes françaises arrivent, les instructeurs aussi. J'ai l'impression que les choses avancent.” Réponse du président français : “C'est vrai (...) On n'était pas sûr qu'ils avaient les moyens de leur fougue et on a donc dû les stopper. Pas assez d'armes, mais pas assez de formation non plus.” Cette aide militaire française prendra un nouveau tournant avec une visite à Paris, le 13 avril, d'Abdel Fatah Younès, le chef militaire des rebelles et ancien ministre de l'Intérieur de Kadhafi. Il sera assassiné le 28 juillet à Benghazi, dans des circonstances troubles. Ce 13 avril à minuit, dans un palais de l'Elysée déserté, BHL amène discrètement à Nicolas Sarkozy Abdel Fatah Younès et d'autres chefs militaires rebelles, rencontrés lors d'une visite en Libye. Le président français rappelle l'aide militaire déjà fournie par le Qatar, ou via le Qatar, et les instructeurs français déjà sur le terrain. Puis il dit : “Vous avez besoin de quoi au juste ?”
Un des participants lui tend une liste où il est question de blindés, de matériel de transmission, de RPG, de kalachnikovs et de lance-missiles. Le lendemain, dans un grand hôtel parisien, Younès recevra la visite du responsable de la société française Panhard, spécialisée dans les blindés, muni de son catalogue et de bons de commande. “Le matériel est sur zone, en fait. C'est du très beau matériel. Et comme l'acheteur — vous voyez qui je veux dire — ne l'a jamais payé, nous pouvons livrer très vite.”
Les combattants du Djebel Nefousa recevront 40 tonnes de matériel, via les pays arabes amis, dit BHL dans son livre, en citant Nicolas Sarkozy. Puis, quelques semaines plus tard, ce sont les chefs militaires de Misrata que l'écrivain amènera à l'Elysée. Mêmes demandes et mêmes promesses. Que faut-il retenir des “révélations” du soldat BHL ? D'abord que la France a reconnu, en juin dernier, avoir livré des armes aux “rebelles” libyens, même si, officiellement, elle a tenté d'en minimiser la portée.
En réalité, les livraisons étaient beaucoup plus importantes. Selon BHL, bien d'autres livraisons ont eu lieu à d'autres endroits et beaucoup plus tôt. Le 16 avril, Nicolas Sarkozy reçoit en secret le chef militaire de la rébellion libyenne, le général Younès, celui-là même qui sera assassiné quelques semaines plus tard. Younès lui demande des armes. Mais “nous vous aidons déjà, lui répond le président français. Nous avons livré, nous vous livrons, beaucoup de choses… (…) Nous livrons à travers le Qatar, bien sûr. Mais cela ne trompe personne. Tout le monde sait que les armes livrées par le Qatar sont des armes livrées par la France. Est-ce que quelqu'un, parmi vous, imagine une seule seconde que, quand on dit ‘des armes livrées par le Qatar', c'est le Qatar qui envoie les armes ?” Seconde révélation : La France a toujours nié avoir envoyé des soldats au sol, y compris des instructeurs. Or ce même 16 avril, Nicolas Sarkozy demande à son conseiller diplomatique : “Nous en avons combien, au juste, des instructeurs français au sol ?” Après la réponse “inaudible” du diplomate, le président enchaîne à l'adresse du général Younès : “Peu importe le nombre exact. Des Français parlant arabe, on vous en a mis un certain nombre. On va, dans les jours ou les semaines qui viennent, en mettre encore.” Il en est de même pour les forces spéciales au sol.
La France et la Grande-Bretagne ont dépêché des troupes au sol pour diriger des opérations précises, entraîner des commandos et apporter aide et assistance. Le soldat BHL peut bien se reposer, à présent, en se reconvertissant à l'écriture, en attendant une autre guerre à déclencher quelque part.
Azzeddine Bensouiah
Anonyme un ALGERIEN 08-11-2011 18:17
tacot 08-11-2011 12:03


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.