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Hôpital Mohamed-Boudiaf de Bouira
Les insuffisants rénaux en grève
Publié dans Liberté le 25 - 02 - 2012

Malgré le danger pour leur santé, les insuffisants rénaux avaient boycotté jeudi dernier leurs séances de dialyse au centre d'hémodialyse de l'EPH de Bouira. Cet acte est qualifié par les observateurs de suicide collectif. Par ce geste, les malades ont exprimé leur mécontentement suite à la mutation du Dr Rabia Mounira vers un autre service.
“Ce médecin pour nous est similaire aux générateurs. Ils nous ont privé d'elle, donc on refuse nos séances de dialyse jusqu'à l'annulation de cette décision”, avaient exigé les malades chroniques. Selon Hammad Madjid, “la décision de son affectation vers un autre service a été prise lors d'une AG et après le recrutement de 9 nouveaux médecins. Les affectations de ces nouveaux ont été faites selon leur choix, mais avec une condition qui est le consentement du médecin en poste”.
Et d'ajouter : “Après le mouvement de protestation, j'ai rencontré les malades au vu du l'urgence et du danger pour leur santé et j'ai décidé de maintenir le médecin dans son poste. Il y avait d'autres revendications qui seront prises en charge selon les moyens de l'EPH.” Rencontrés, les malades ont dénoncés le comportement du Dr Moali, chef de service d'hémodialyse, et les carences dans la prise en charge des malades.
Pour eux, le Dr Moali n'est présente qu'au niveau de son bureau et ne se soucie jamais du suivi de l'état de santé du malade.
Un malade ayant contracté la maladie depuis plusieurs années témoigne : “J'ai 14 ans au niveau de la dialyse. Elle ne se soucie jamais de notre état de santé. Pour la première fois que nous avons un médecin qui est proche des malades, on tente de l'affecter. On n'aime pas les gens qui travaillent et qui prennent soin des malades convenablement. La chef de service ne s'est jamais préoccupée de nous, si ce n'est que pour nous envoyer vers les laboratoires privés.
Des notes sont signées par la chef de service interdisant au médecin de prendre des initiatives, alors qu'elle n'est jamais à nos côtés.” La mise en place d'un registre pour le suivi de la gestion du médicament Hemax (contre l'anémie, avec un prix de 500 DA la boîte) mis en place par Dr Rabia n'a pas été du goût de la chef de service, selon un PV adressé par cette dernière à la direction de l'EPH. Registre qui a vite disparu et qui soulève beaucoup d'interrogations.
D'ailleurs, un insuffisant rénal avait adressé un rapport au wali dénonçant les agissements de la chef de service qui l'avait obligé à aller se soigner dans une clinique privée. “La guérison est assurée à 80%, non pas par les soins, mais par la chaleur humaine du médecin et sa complicité avec le malade”, dira un malade.
Durant le conflit ayant opposé la chef de service au Dr Rabia, une pétition de soutien à cette dernière a été signée par plus de 60 malades et adressée à toutes les autorités.
Malgré le mouvement de protestation qui avait débuté à 8h, la chef de service n'est arrivée sur les lieux que vers 11h. Après leur rencontre avec le directeur de l'hôpital, les malades avaient repris leurs séances de dialyse.
A. D


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