Sur les 42 000 enseignants universitaires, seuls 30 000 font de la recherche. “La recherche scientifique avance bien. Le seul problème est le développement technologique car nous n'arrivons pas à transformer cette recherche en produit technologique”, c'est le constat fait hier par le premier responsable de la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique lors de la semaine de la recherche scientifique ouverte hier au Palais des expositions sous le thème : “Energie durable pour tous”. Autre contrainte à laquelle fait face le secteur est le déficit en ressources humaines. Sur les 42 000 enseignants universitaires, seuls 30 000 font de la recherche. “Nous avons plus de 60 000 étudiants en postgraduation ce qui veut dire qu'il y aura des chercheurs parmi eux”. Et pour encourager les jeunes chercheurs et doctorants, l'Agence nationale pour la recherche universitaire a pris l'initiative hier de décerner des prix à des doctorants, la majorité des femmes de diverses universités du pays pour leur projet de recherche. Pas moins de 100 milliards de dinars sont alloués pour le plan quinquennal 2010-2014. Même constat positif a été fait par le ministre de la Recherche scientifique à l'issue de la visite du salon. “Je suis très optimiste quant au devenir de la recherche scientifique. Ce que j'ai vu m'a rassuré”, a souligné M. Harraoubia qui a refusé de faire le moindre commentaire sur le prochain rendez-vous électoral. Pour revenir à la semaine de la recherche scientifique, son objectif, selon le DG de la DGRSDT, “est de rapprocher le public du savoir et de la science”. Et c'est ce qui explique le choix de la date de cette manifestation qui coïncide avec la tenue du Salon de l'automobile et avec les vacances scolaires. Il est vrai que les différents stands du salon, notamment ceux dédiés à la biologie et la chimie ne manqueront pas d'éveiller la curiosité des enfants. Le public a eu droit à des expériences chimiques en direct avec des étudiants en postgraduation de l'université de Bab-Ezzouar. “Nous voulons montrer au public que la biologie est une science que lui-même pratique au quotidien”, nous dit une étudiante à l'USTHB et de nous dire, tout en faisant sa petite expérience, que “toutes les ménagères savent que pour fixer une couleur sur de la laine par exemple, on la trempe dans du vinaigre que l'on chauffe quelques minutes”. En fait, simplifier la science et la recherche qui peuvent paraître très compliquées est l'un des objectifs du salon qui se poursuit jusqu'au 22 mars. M B