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“LE REPENTI” DE MERZAK ALLOUACHE À Cannes
ça aurait pu être une belle histoire !
Publié dans Liberté le 21 - 05 - 2012

Le dernier film de Merzak Allouache, Le Repenti a été présenté, samedi à raison de deux projections, à la Quinzaine des réalisateurs qui se tient en marge du Festival de Cannes.
Un film qui aborde un passé qui n'est pas lointain, une tragédie nationale qui a endeuillé beaucoup de familles algériennes : la décennie noire. L'histoire de ce long métrage se déroule dans une bourgade dans la région d'El-Bayadh, à l'ouest de l'Algérie. Rachid (Nabil Asli), un terroriste, décide de se rendre à la faveur de la loi sur la concorde civile. Il rend son arme et essaye de prendre un nouveau départ. Ce sera dur au vu de son passé. Il est embauché comme cafetier. Le patron (Hassan Benzirari), un ami du commissaire de police qui le lui a recommandé, ne rate aucune occasion pour lui montrer son dégoût. Le repenti rencontre Lakhdar (Khaled Benaïssa), un pharmacien, et le reconnaît. Il le contacte pour l'informer qu'il est prêt à lui montrer la tombe de sa fille qui a été kidnappée et assassinée par le groupe terroriste qui sévissait dans la ville. La condition est qu'il lui donne de l'argent qui l'aidera à quitter cette région. Les souvenirs remontent à la surface. Pour Rachid, c'est une manière de soulager sa conscience, pour les parents de la victime c'est le passé qui les rattrape. Le père est rongé par le remords de n'avoir pas su défendre sa fille, alors que pour la mère (Adila Bendimerad) c'est doublement douloureux. Avec l'enlèvement de sa fille, elle a préféré quitter le domicile conjugal, que de demeurer dans l'appartement où tout lui rappelle sa fille. Elle aurait préféré mourir que vivre dans l'angoisse, le doute… Une histoire poignante, inspirée d'un fait divers publié dans la presse nationale. La trame aurait pu gagner en intensité, n'était la pauvreté du scénario qui l'a tiré un peu vers le bas. Le réalisateur a compensé cela par des silences à répétition qui étaient longs au point de lasser. Le jeu des comédiens, qui est loin d'être mauvais, bien au contraire, a pu installer une certaine émotion, même si elle n'était pas totalement aboutie. Une impression de limitation, de refoulement de la part de certains des personnages, surtout celui de Lakhdar qui était linéaire. Autre détail important, le spectateur a du mal au départ à comprendre le déroulement du film. Les éléments clés ne sont livrés que vers la fin, où tout s'enchaîne vite. Le Repenti, tourné dans l'urgence comme l'a déclaré Merzak Allouache lors de la projection presse, dénonce la politique de l'oubli, celle du déni.
A. I.


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