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avec un baril à moins de 110 dollars, les équilibres budgétaires compromis
La Banque d'Algérie tire la sonnette d'alarme
Publié dans Liberté le 02 - 07 - 2012

Dans un rapport sur l'évolution économique en 2011, la Banque d'Algérie souligne l'hyperdépendance de l'économie nationale des revenus pétroliers indiquant que la persistance de la tendance baissière conduirait les autorités à puiser dans le Fonds de régulation des ressources pour équilibrer le budget.
“L'équilibre du budget de l'Etat requiert désormais un prix du baril de pétrole supérieur à 110 dollars le baril". C'est l'information principale qui ressort du rapport de la Banque d'Algérie sur l'évolution économique et monétaire en 2011. Intervenant à l'occasion de la présentation de ce rapport, hier au siège de la Banque d'Algérie, Djamel Benbelkacem, directeur conseiller à la banque, a indiqué que “les recettes budgétaires totales restent fortement dépendantes de celles, très volatiles, des hydrocarbures". “Pour l'économie nationale, fortement dépendante des hydrocarbures et de plus en plus de la sphère budgétaire, la soutenabilité des finances publiques à moyen terme doit être désormais un objectif stratégique des pouvoirs publics" a-t-il insisté.
Aussi et à la question de savoir l'évolution des dépenses publiques dans le cas où le baril de pétrole devrait chuter, M. Benbelkacem a expliqué que “dans ce cas nous allons recourir au Fonds de régulation des ressources qui couvrira dix ans de déficit budgétaire". Et d'expliquer qu'«à fin 2011, le solde du FRR, alimenté de l'écart entre la fiscalité pétrolière recouvrée et la fiscalité pétrolière budgétisée, était de 5 381,7 milliards de dinars, contre 4 842,8 milliards de dinars à fin 2010". Il dira plus loin que “cette épargne représente 37,4% du PIB, 94,4% des recettes totales de l'Etat et 93,9% des dépenses publiques". Les recettes des hydrocarbures ont concouru à l'augmentation des recettes totales de 2011 à hauteur de 82% contre 68,7% en 2010 et celles hors hydrocarbures à hauteur de 18%. Aussi, en 2010, les recettes des hydrocarbures représentaient 109,3% des dépenses courantes, alors qu'en 2011, elles ne représentent que 104,8%. “Ces données révèlent que la vulnérabilité des finances publiques aux éventuels chocs extérieurs s'est encore accentuée en 2010 et en 2011", est-il indiqué dans le rapport de la Banque d'Algérie. Il faut dire, dans ce cadre, que les recettes des hydrocarbures, en hausse de 37%, représentaient 27,7% du PIB en 2011 contre 24% en 2010, passant de 2 905 milliards à 3 979 milliards de dinars. La fiscalité pétrolière a atteint en 2011 deux fois et demie la fiscalité budgétisée à un prix de référence de 37 dollars le baril de pétrole, contre 1,9 fois en 2010. Rapportées aux recettes totales, les recettes des hydrocarbures représentaient 69,8% contre 66% en 2010, note le rapport. Les mêmes recettes couvraient 69,4% des dépenses budgétaires de 2011 contre 65% en 2010. Dans ce cadre et alors qu'en 2010 ces recettes représentaient 109,3% des dépenses de fonctionnement, elles n'en valaient en 2011 que 104,8%.
Des données qui révèlent encore une fois, souligne la BA, “que la vulnérabilité des finances publiques aux éventuels chocs extérieurs s'est encore accentuée en 2011". Le budget de l'Etat en 2011 a enregistré, selon le rapport, “un très léger déficit budgétaire réel", basé donc sur un pétrole algérien à 112 dollars, estimé à 28 milliards de dinars contre 74 milliards de dinars en 2010 et 570,3 milliards de dinars en 2009. Par ailleurs, et s'agissant des placements des réserves de change à l'étranger, ils ont, en effet, rapporté à l'Algérie 4,45 milliards de dollars en 2011.
Il s'agit d'un montant en légère baisse par rapport au rendement enregistré en 2010. Ces réserves, estimées à 182,22 milliards de dollars (MDS USD) à fin décembre 2011, avaient rapporté à la BA 4,6 MDS USD en 2010, lorsqu'elles n'étaient que de 162,22 MDS USD, contre un rendement de 4,74 milliards de dollars en 2009. Il faut dire que la quasi-totalité de ces placements, répartis entre les Etats-Unis et l'Europe, sont effectués en portefeuille de titres souverains que l'Algérie avait achetés entre les années 2004 et 2007, lorsque les taux d'intérêt mondiaux étaient relativement élevés. Il est utile d'expliquer que malgré les chiffres inquiétants communiqués par les responsables de la Banque d'Algérie lors de leur présentation du rapport, ils ne se sont cependant pas alarmés. Ils se sont, en effet, basés sur les indicateurs macroéconomiques du pays, pour parler de performance économique. Selon eux, en effet, les réserves de changes étaient de 182,22 MDS USD, la dette extérieure a été réduite à 4,4 MDS USD, la croissance a atteint 2,4% et 5,2% hors hydrocarbures, l'inflation était de 5,7% (4% en 2010), alors que le taux de change effectif réel du dinar restait proche de son taux de change d'équilibre.
N M


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