Cinquante dossiers de pèlerins devant se rendre, cette année, aux Lieux saints, viennent d'être officiellement rejetés par les commissions de suivi installées au niveau des 48 wilayas par le ministère de la Santé. Le refus de ces dossiers est lié à “l'état de santé" des 50 hadjis concernés, a expliqué hier le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould-Abbès, en marge d'un séminaire-atelier sur la couverture sanitaire de campagne de pèlerinage 2012, organisé à l'Institut national de santé publique à Alger. Un refus donc “objectif", estime le ministre, tant que l'état de santé détérioré que présentent les 50 postulants au hadj ne leur permet logiquement pas de séjourner à La Mecque. Pour l'instant, aucun recours n'aurait été déposé auprès des commissions en charge d'étudier les dossiers des 36 000 pèlerins résidant en Algérie, devant rallier prochainement les Lieux saints, soit le même nombre que l'année précédente. La mission médicale devant assurer la prise en charge des pèlerins dans les Lieux saints, sera constituée, en revanche, de seulement “100 éléments, entre médecins, paramédicaux et autres techniciens de la santé", soit moins 20 éléments par rapport à l'année passée. La limitation du nombre du staff médical a été dictée par le département de Abdallah Ghlamallah, explique Djamel Ould-Abbès estimant tout de même que ceci ne devra pas affecter sur “le bon déroulement" des opérations de prise en charge de pèlerins. 1La mixité équitable de la présente mission, (50 femmes et 50 hommes), reste toutefois, une nouveauté qui semble contenté le Dr Ould-Abbès. L'objectif de la rencontre d'hier étant de “mettre à niveau les connaissances médicales et scientifiques" du staff accompagnateur des pèlerins, le ministre a fait savoir à cette occasion, qu'une quantité de “10 tonnes de 278 types de médicaments" est prévue pour la campagne du hadj 2012. Pour la rétrospective, Ould-Abbès rappellera que le taux des décès dans les Lieux saints a connu “une nette régression" ces dernières années. Selon lui, les quelques décès qui surviennent encore seraient “souvent liés aux maladies inaugurales (ou nouvelles) qui affectent certains hadjis à cause du changement climatique et le contact avec la foule, une fois sur les Lieux saints". F A
