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L'amour perdu 48e partie
Publié dans Liberté le 17 - 10 - 2012

Résumé : Nassim est enfin là. Il prend Sara en charge et l'oblige à consulter un gynécologue, avant de l'emmener déjeuner. Il l'avait trouvé si pâle, et si abattue, qu'il en fut tout remué. Il lui démontra encore une fois que la seule chance pour eux de garder le bébé, était qu'elle divorce rapidement de Yacine. Sara n'arrive pas encore à croire que ce dernier lui avait caché sa stérilité.
Nassim la regarde dans les yeux avant de lancer :
- Tu préfères attendre les résultats de tes analyses je présume.
- Je ne sais pas si c'est une bonne
chose.
- Pourquoi ?
- Plus le temps passe, plus le courage me manque. Ne crois-tu pas que je ferais mieux de mettre Yacine au pied du mur dès mon retour à la maison ?
- Et tu penses rentrer quand ?
- Demain au plus tard.
- Parfait, je compte sur toi pour accélérer les choses. Je n'ai pas beaucoup de temps devant moi.
- Je sais... C'est pour cela que je veux faire vite... Maintenant que tu es là, je sais que j'irais jusqu'au bout.
- Ma chérie, je vendrais mon âme pour te voir heureuse. Nous allons mener une existence des plus romantiques et notre enfant sera le plus beau au monde.
Elle ne répondit pas. Occupée qu'elle était à échafauder un plan des plus minutieux afin de venir à bout de toutes les réticences de son mari. Car elle savait que le jeu ne sera pas facile. Yacine ne voudra jamais divorcer.
Nassim lui prend les mains et les serre dans les siennes :
-À nous deux, nous saurons arriver à bon port, nous relèverons tous les défis. Il le faudra d'ailleurs, pour nous et pour notre enfant.
Il se tape la tête :
-Qui aurait dit que je serais papa à un moment où je n'ai même pas fonder une famille. (Il rit). On dirait que la vie me demande de penser un peu à moi et à mon avenir. Je ne veux pas que mon fils subisse le même destin que le mien. Je ne pourrais le tolérer.
Il regarde Sara qui jouait avec une cuillère et poursuit :
-Si tu n'arrives pas à quitter cet homme rapidement, je serais capable de le tuer.
Elle sursaute :
-Mais tu deviens fou !
-Tu peux le dire. J'aurais toléré de vivre encore loin de toi quelque temps, si je ne savais pas que tu étais enceinte. Ma patience ne me sera plus d'aucun secours maintenant que je sais que nous attendons cet enfant. Je mordrais toute la poussière de la terre, je mordrais ma chair jusqu'au sang, pour lui éviter la souffrance et l'humiliation. Je veux que mon fils soit heureux. Et pour son bonheur, je suis prêt à tuer.
Sara lui serre le bras :
-Je te comprends, tu as vécu orphelin et tu ne veux pas que ton fils subisse le même sort. Tu oublies cependant que je suis là. Moi je ne l'abandonnerais pas non plus. Ne crois pas que toutes les mères se valent.
Il pousse un soupir :
-Je n'en disconviens pas Sara, mais un enfant a besoin de ses deux parents.
-Certes, mais si la procédure de divorce tarde à...
-Je t'en supplie ma chérie, l'interrompt-il, je t'en supplie ne me fais pas languir davantage. Prends les choses en main, et ne me pousse pas à commettre l'irréparable.
Sara le regarde avant de répondre d'une voix calme :
-Si tu commets l'irréparable, tu ne verras jamais ton enfant.
Il sursaute et serre son bras à le casser :
-Alors démène toi, ne tourne plus en rond. Je ne répondrais plus de mes actes, si cette affaire ne connaît pas son dénouement dans les jours prochains.
Le lendemain, Sara rentre chez elle. Elle n'avait pas averti Yacine et avait préféré prendre un taxi. Elle tourne en rond un moment dans l'appartement, puis se rendit dans sa chambre.
Le lit n'était pas fait, et une couche de poussière planait.
Elle toussote et ouvrit toute grande la fenêtre. Une odeur de café lui soulève l'estomac.
Yacine prenait trop de café ces derniers temps et fumait comme une locomotive. Il y avait des mégots de cigarettes dans le cendrier, sur la table de nuit et même par terre.
Sara enlève les draps et les couvertures du lit qu'elle alla déposer sur le bord de la fenêtre, puis revint pour soulever le matelas lorsqu'un petit carnet attire son attention. Il venait de tomber vraisemblablement du lit...
Elle ne voulut pas l'ouvrir, mais quelque chose en elle la poussa à le faire. Elle se demanda en sus pourquoi Yacine l'avait caché sous son lit, alors que d'habitude il laissait ses documents traîner un peu partout dans l'appartement, sans trop s'en préoccuper.
La jeune femme s'assit sur son lit et ouvrit le carnet d'une main hésitante.
La première page comportait des numéros de téléphone et des dates. Elle se dit que c'était sûrement des rendez-vous de soins. Yacine recevait tant de patients qu'il avait préféré noter lui-même les dates et les contacts.
La deuxième page comportait des adresses et quelques notes éparses.
Elle allait refermer le carnet lorsqu'une photo en tombe... Sara la ramasse et demeure interdite un moment.
Elle n'en croyait pas encore ses yeux : Yacine entourait les épaules d'une jeune et jolie femme blonde. Cette dernière le regardait d'un air qui ne laissait aucun doute sur ses sentiments.
Sara retourne la photo et lu : “À toi Kenza avec tout mon amour".
Sara demeure muette de stupeur. Quelle idiote elle était !
Yacine ne rentrait jamais avant vingt-et-une heures, voire même vingt-deux-heures, parfois plus. Elle aurait dû s'en douter.
Aucun homme sensé n'aurait accepté de donner des rendez-vous nocturnes à ses clients après vingt heures, quel que soit son métier, alors qu'il venait de prendre femme et savait qu'il était pratiquement impossible, surtout lors d'une nouvelle union, de privilégier sa clientèle aux dépens de sa vie privée.
Nassim l'avait prévenue lorsqu'ils étaient à Paris.
Yacine entretenait à n'en pas douter une relation extra-conjugale.
(À suivre)
Y. H.


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