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Survol du territoire algérien par les avions de guerre français
Le ministre de la Communication ne savait pas !
Publié dans Liberté le 22 - 01 - 2013

C'est un véritable pavé dans la mare que vient de jeter le ministre de la Communication qui intervenait sur la chaîne France 24.
Mohand Oussaïd Belaïd a indiqué que la décision d'autoriser ou non le survol du territoire algérien par des avions français vers le Mali sera prise par les autorités algériennes en fonction des intérêts suprêmes de l'Algérie.
“Dans ce genre de situation, c'est l'intérêt national qui est privilégié et ce sont les autorités suprêmes du pays qui jugeront de l'opportunité d'autoriser ou de ne pas autoriser une telle action", a-t-il précisé. Une déclaration qui remet en cause les propos tenus, d'abord, par le chef de la diplomatie française, ensuite du chef d'Etat français, au sujet de l'autorisation accordée par Alger de survoler son espace aérien pour les besoins de la guerre au Mali. Laurent Fabius avait annoncé le 13 janvier que l'Algérie avait “autorisé sans limites le survol de son territoire" par les avions français engagés dans l'intervention au Mali.
François Hollande avait aussi indiqué le 15 janvier depuis Dubaï que le président algérien Abdelaziz Bouteflika avait “autorisé le survol de l'Algérie par un certain nombre de nos avions".
Ces propos ont été confirmés par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani, le 14 janvier. Selon lui, la décision d'autoriser les avions militaires français à survoler le territoire national pour frapper des cibles au Mali a été prise “d'une manière souveraine" par l'Algérie pour “une nécessité avérée".
“La décision relative à l'ouverture de l'espace aérien national se prend, de manière souveraine par l'Algérie, chaque fois que nous estimons que la demande de survol est fondée sur une nécessité avérée. En l'occurrence, nous avons estimé que c'était le cas en examinant la demande française qui a été introduite et instruite selon la procédure en vigueur", a affirmé M. Belani. La procédure en vigueur, dont parle
M. Belani, selon le décret 10-199 du 30 août 2010, stipule que la demande de survol du territoire national doit être introduite au minimum 21 jours avant la date du survol. Etait-ce le cas pour les avions français ? M. Belani le laisse entendre.
Toujours est-il que la sortie du ministre de la Communication paraît comme une remise en cause de cette autorisation de survol.
L'Algérie a-t-elle fait machine arrière, après le drame d'In Amenas ? On pourrait le croire, d'autant plus que l'opinion publique a été désagréablement surprise d'apprendre par la bouche du chef de la diplomatie française que des avions de guerre français survolaient le territoire algérien pour aller bombarder le Mali.
Au moment où le pays continue à célébrer le 50e anniversaire de son Indépendance, une telle annonce fait froid dans le dos, sachant que la position officielle de l'Algérie a toujours été hostile à la solution militaire au Mali, et d'autant plus hostile à une présence de troupes étrangères à ses frontières.
Mais voilà que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, vient de confirmer, dans sa conférence de presse, tenue hier, que l'Algérie avait bel et bien autorisé le survol de son espace aérien. Le ministre de la Communication ne savait donc pas, lui, qui a été envoyé pour parler de choses qu'il ignore.
Pour rappel, le Maroc a, lui aussi, autorisé le survol de son espace aérien par les avions de guerre français. Une situation qui mettrait à l'abri l'armée française, au cas où les Algériens venaient à changer d'avis. Une chose est sûre : du moment que la machine de guerre s'était mise en branle, avec l'approbation de la communauté internationale, et de surcroît, à la demande insistante du gouvernement malien, l'Algérie n'avait pas, vraiment beaucoup de choix. Elle savait qu'elle allait payer les conséquences, comme ce fut le cas avec le conflit libyen. Mais, dans le cas présent, c'est encore pire, parce que c'est la première fois de son histoire que l'Algérie permet officiellement le survol de son territoire par des avions de guerre étrangers.
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