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Illusion 67e partie
Publié dans Liberté le 11 - 02 - 2013

Résumé : Je m'apprêtais à appeler Youcef. Ce dernier me devance, il m'apprendra qu'il n'allait pas rentrer tôt ce soir non plus, car il avait rendez-vous avec des amis perdus de vue depuis longtemps. J'étais déçue. Moi qui voulait redresser la barre entre nous, je ne savais plus quelle position adopter. Je m'occupe de Mehdi, avant de me décider à prendre un bain.
Je paresse un moment dans la baignoire, où le moindre petit mouvement me faisait mal.
Mes contusions se réveillaient au contact de l'eau chaude. Le sang se décongestionnait dans mes veines. Je retire tout doucement le pansement de ma tête et décide de me faire un shampooing. Ce qui n'était peut-être pas trop conseillé dans mon état. Mais tant pis. Après le bain, je pourrais désinfecter la plaie.
Je me laisse aller à mes idées, à mes projets. Je caresse l'eau entre mes doigts, et sent du bien-être.
Il va falloir que je discute au plus tôt avec mon mari de ma décision de changer de rubrique. Je ne veux plus vivre sous les feux de la rampe. La célébrité, la réussite, c'était bien beau, mais à quel prix !
Je comprenais beaucoup mieux maintenant les états d'âme des grandes stars. La plupart d'entre-elles finissaient souvent par un suicide, alors qu'elles avaient tout à portée de main. En fait, elles avaient compris que le bonheur n'était pas dans ces paillettes et ce monde d'or et d'argent qu'elles côtoyaient tous les jours.
Le bonheur pourrait être tout près, dans le sourire d'un enfant ou l'amour d'un mari. Et puis, tant pis... tant pis pour le reste, si on peut frôler le paradis par un simple regard. Le succès et l'argent ce n'était rien à côté de ce qu'on pouvait gagner au contact des êtres aimés.
Je repense à Youcef. Ces derniers temps, il a dû se sentir bien seul. Souvent, à mon retour à la maison, je le trouvais occupé à changer Mehdi ou à lui donner son biberon.
Il ne voulait pas me contrarier dans mes projets. Même ses reproches ne m'atteignaient pas. Je n'en faisais qu'à ma tête, alors qu'il avait suffit qu'il rentre tard, une fois, pour que je monte sur mes grands chevaux.
Il faut que tout cela change, il faut que tout redevienne normal. Je ne pouvais pas continuer ainsi. Ma mère avait raison de me mettre en garde contre la folie de mes ambitions.
Je sortis de la salle de bains, aussi fraîche qu'une fleur... Je me sentais si bien après cette “escapade" au fond d'une baignoire.
Je me sèche les cheveux en prenant soin d'éviter ma plaie. Je prends un coton imbibé d'alcool et le passe sur les sutures. Je devrais penser à remettre un pansement, une fois mes cheveux secs.
Dès qu'on me le permettra, je passerais chez ma coiffeuse pour une coupe, et même une teinte. Je vais changer la couleur de mes cheveux, celle que j'avais devenait terne au fur et à mesure que je négligeais son entretien. Je n'avais même pas pensé à camoufler convenablement les quelques fils blancs qui commençaient à encadrer mon visage.
Après mon bain, je retrouve une meilleure mine. Et puis, j'avais faim. Depuis quand n'avais-je pas avalé quelque chose ?
Je cours à la cuisine me préparer une soupe et une salade variée. Je termine mon dîner avec quelques fruits.
Après ce diner revigorant pris en solitaire, je sentais le sommeil alourdir mes paupières.
Rien de tel pour me sentir d'aplomb. Je ne vais pas rater le coche ce soir, le travail pourra attendre.
Mehdi ne se réveilla pas cette nuit. Ce qui fait que lorsque je me réveillais au petit matin, j'étais en pleine forme.
Mais mon enthousiasme s'envola en une seconde : Youcef n'était pas rentré.
Je pensais qu'il voulait me faire une farce en s'endormant au salon, ou dans la chambre de Mehdi, mais un tour dans l'appartement confirma mon premier constat. Mon mari a passé la nuit dehors.
Le dîner s'était-il prolongé jusqu'au matin?
Je jette un coup d'œil à mon réveil, qui indiqua huit heures trente.
Mehdi s'était réveillé et jouait dans son berceau.
Je cours le prendre dans mes bras, avant de tenter de joindre Youcef.
Mais tout comme la veille, son mobile était éteint. Et tout comme la veille, mon instinct m'alerta sur quelque chose que je n'arrivais pas à définir.
Mon mari me mentait !
Je ne savais pourquoi j'avais de tels pressentiments. Je tente de balayer cette mauvaise pensée. En vain... La voix silencieuse et sûre, remontait des tréfonds de mon âme : Youcef me mentait.
La nurse arriva avec une demi-heure de retard. Mais aussi préoccupée que j'étais, je n'en lui fis même pas le reproche.
Je revins dans ma chambre pour tenter de joindre encore une fois mon mari sur son portable.
Rien !
Mais où était-il donc passé ?
(À suivre)
Y. H.


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