Le projet de construction de 120 logements sociaux participatifs à Birkhadem tarde à se concrétiser et suscite l'inquiétude des familles ayant honoré leurs dus auprès des banques et de l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Dar El- Beïda. Le chantier, qui avait démarré depuis au moins trois ans est, selon nos sources, carrément à l'arrêt. Manque de matériaux de construction selon les uns, litige autour de l'assiette de terrain ayant servi à bâtir ce projet selon les autres ; le retard d'exécution de ces logements est là et suscite moult inquiétudes. Pourtant, l'OPGI a accusé réception des virements de la première tranche des bénéficiaires, qui est de l'ordre de 250 000 dinars, et l'APC a bel et bien délivré des décisions d'attribution de ces logements sociaux participatifs. “Nous ne comprenons pas pourquoi, les autorités compétentes ne nous ont pas avisés, ne serait-ce que pour nous informer de l'échéance de distribution. Après tout, nous avons honoré nos dus et avons respecté les délais de paiement. Aujourd'hui, nous ne savons plus où donner de la tête. Le chantier est à l'arrêt. Nous aurions pu investir notre argent dans un autre dispositif d'attribution de logements, hélas !” ne cessent de marteler ces familles. En outre, ces mêmes familles relèvent que “c'est aux pouvoirs publics de prendre des décisions fermes, s'il s'agit d'un retard cumulé par l'entreprise de réalisation. Les explications du président de l'APC et de l'OPGI nous ont convaincus, mais nous ignorons toujours qui est responsable de ce retard”. F. B.
